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Fort Boyard : Nous avons testé les nouvelles épreuves. Dur !

Par Thierry Masclot, TV Grandes chaînes, 13 juin 2005

Publié le dimanche 30 juillet 2006 par Aurélien LECACHEUR - Directeur de la publication dans la rubrique Revue de presse 2005.

        

Avant la seizième saison, Olivier Minne et Sarah Lelouch nous ont accueilli dans le fort. Et nous en ont fait baver.

Une odeur de moisi chatouille les narines. Pour parvenir à la cellule de la première épreuve à tester, le lustre, il faut emprunter un escalier aux murs moussus et ver-dâtres. Il est préférable d’agripper l’antique rampe en bois. « Elle est d’origine et a été protégée par le guano », précise notre guide. La musique du générique résonne dans nos têtes. Normal : elle tournait en boucle sur le bateau à destination du phare. Une manière de mettre tout le monde dans le bain.

Voici la porte de la cellule. La clepsydre n’a pas encore été dépoussiérée. Suspense. En entrant, il faut repérer la première clé, comprendre la règle du jeu, retrousser ses manches et foncer ! Temps imparti : deux minutes. A l’intérieur, un lustre est suspendu au plafond. Au sol, un sac de sable d’une vingtaine de kilos est relié à une corde. Evidemment, elle est trop courte. Pas moyen d’atteindre le lustre. La solution ? Soulever le sac d’un bras et lancer la corde de l’autre. Les bis-cotos entrent en action. A la première tentative, la corde touche à peine le lustre. A la deuxième, elle le frappe de plein fouet et ne s’y accroche pas. Aux trois suivantes, elle se bloque mais ripe au dernier moment. Le temps passe. Le biceps fatigue. La chaleur monte. Enième essai : c’est le bon. Reste à monter à la corde, se bloquer, tendre le bras jusqu’à la clé, sauter, ouvrir la porte verrouillée et sortir. Ouf. on est à moins deux secondes ! Bilan : une clé et le bras gauche tétanisé. Cela promet.

Direction l’épreuve suivante : les louches. Emprisonné derrière des barreaux, il faut manier trois louches et transférer du sel (pour cause d’humidité, il s’agit en réalité de sable) d’un point à un autre, où l’amas finit par faire contrepoids et libérer la clé. Les manches des louches sont flexibles, histoire de bien compliquer la chose. Des nouveautés qui ont été fignolées à Paris, cet hiver, et qui requièrent dextérité et patience... C’est l’échec. Il reste bien d’autres épreuves. La double corniche exige de l’équilibre, les perches évoquent une partie de morpions au plafond, tandis que la barrique rappelle les plumes et le goudron réservés aux voleurs du Far West ! Sans compter les aventures en extérieur. On en ressort avec une certitude : les candidats vont encore déguster...

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