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Guy Demazure : l’ami des mygales et des serpents

Par Isabelle Morand, Télé Star, été 1991

Publié le samedi 29 juillet 2006 par Aurélien LECACHEUR - Directeur de la publication dans la rubrique Revue de presse 1991.

        

Le saviez-vous ? Les serpents adorent qu’on leur caresse le ventre, les mygales ne marchent pas à reculons, plus les pinces des scorpions sont grosses, moins ces animaux sont venimeux...

Petit lexique à l’usage des arachno-herpé-tophobiques (en clair, ceux qui ne peuvent supporter les araignées et les serpents) signé Guy Demazure, le dresseur de « Fort Boyard » : depuis l’âge de dix ans, il entretient une véritable passion pour les rapaces, les espèces exotiques dangereuses, et il a fait de cette passion son métier.

Guy a participé au dressage des douze oursons réquisitionnés pour « L’ours », le film de Jean-Jacques Annaud. Il s’est également occupé de tous les animaux présents dans les films d’Yves Robert, « La gloire de mon père » et « Le château de ma mère », Sa maison nichée dans un village de Haute-Garonne abrite des espèces qui glacent d’effroi des millions d’entre nous...

PAS DE RISQUES POUR LES CANDIDATS

Guy, lui, manipule ces animaux qu’il a patiemment appris à connaître : « On ne peut pas apprivoiser un serpent, une araignée ou même un aigle royal. On peut, en revanche, leur apprendre à ne pas avoir peur de l’homme. A partir de là, les risques d’accident diminuent. Il est hors de question de faire courir un quelconque danger à un comédien sur un tournage ou à l’un des candidats de « Fort Boyard ». Les vrais frissons, Guy se les procure en Afrique où il capture des espèces venimeuses pour les livrer à des instituts de recherche.

Guy s’élève contre les particuliers qui achètent des animaux sans bien les connaître : « Un bébé python, c’est mignon. A un mois et demi, il mesure une trentaine de centimètres. Un an plus tard, il dépasse les deux mètres et devient très encombrant... parfois dangereux. » D’autres situations peuvent être plus cocasses... Guy Demazure a ainsi été appelé à l’aide par un ami dont le python (c’est fou ce que ces bestioles ont de l’humour !) avait plongé tête la première dans la cuvette des toilettes de l’appartement. « L’opération de sauvetage » a duré un après-midi entier, le serpent résistant à toutes les tentatives de récupération...

Quand Guy part en tournage, son épouse, Anne, prend le relais. Elle nourrit les animaux (rats et poulets vivants pour les pythons, souris pour les mygales en guise de déjeuner), surveille Phydrométrie dans les terrarîums. Avec sur les talons, Marine, 2 ans, dont le meilleur copain n’est autre qu’un python de 14 mois...

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