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Interview d’ANNE-MARIE (2010 - équipe des Vétérans)

« Nous étions tous les quatre très soudés, et parfois, j’avais l’impression que nous n’étions qu’une seule personne. »

Publié le vendredi 24 décembre 2010 par Kévin TOLBIAC dans la rubrique Interviews 2010.

        

Ils sont revenus, ils ont « revu » et ils ont « revaincu ». Ils se sont battus contre vents et marées, sur deux décennies, pour ramener à chaque fois le trésor en pièce d’or. Parmi ces Vétérans, que comptent Lydia, Didier et Alain, se trouve Anne-Marie. Laborantine, professeur de biologie, professeur de karaté, et amatrice de sport en tout genre, pour cette candidate pleine d’humour, Fort Boyard représente une véritable tranche de vie. Véritable couteau suisse, elle a su venir à bout de ses peurs, notamment celle du vide avec le saut à l’élastique, sport qu’elle n’a pratiqué qu’entre les murs de la forteresse. Rencontre avec une candidate que le Fort Boyard n’est pas prêt d’oublier.

Fort Bavard : Tout d’abord, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Anne-Marie : Je m’appelle Anne-Marie, j’ai 40 ans, et j’habite un petit village de Haute-Savoie. Ma profession est au pluriel ; je crois que j’adore faire plusieurs choses à la fois ! Je suis laborantine médicale à 65%, professeur de Biologie 8 heures par semaine avec quatre classes différentes, et, avec un Brevet d’état de Karaté, professeur auprès de quatre groupes tous niveaux de 6 à 56 ans. Mes hobbies tournent autour du sport ; je me défends d’en être boulimique ! Je pratique le ski de fond en compétition (skating) avec des podiums au scratch fille à la clef, et de la course à pied également ; en loisirs je fais du vélo, de l’escalade, du ski-roue et bien sûr mes entrainements personnels en Karaté.
À part cette dernière discipline qui est mon « jardin secret », je partage mes activités avec mon mari, qui me sert de « lièvre », et nos enfants de 9 et 11 ans.

Fort Bavard : Comment se sont passées les phases préparatoires au tournage de Fort Boyard en 1991, lors de sa deuxième année de diffusion ?

Anne-Marie : En 1991, avec ma bande de copains, nous avions été retenus sur dossier et photos, et nous sommes allés à Lyon faire une sélection. Je me souviens d’un parcours sportif chronométré, avec un passage au trampoline et au cheval d’Arçon, une poutre, un panier de basket et un grimper de corde ; j’ai failli passer la nuit devant le panier de basket !
Ensuite il y a eu un entretien en équipe, puis individuel. En sortant Didier (Luca NDLR), le préparateur des épreuves (toujours d’actualité !), m’a rappelée en me disant « C’est vous, la ceinture noire de Karaté ? – Pourquoi ? Ça ne se voit pas ? » Déjà que j’étais confrontée à ce genre de boutades... ça continuait !
J’ai été sélectionnée sans mon équipe, et la production a formé une équipe dans laquelle j’ai fait la connaissance d’Alain.

Fort Bavard : Quels souvenirs particuliers gardez-vous de cette première participation, où vous aviez rapporté, avec Alain, plus de 138 570 francs (soit environ 21 125 euros) ?

Anne-Marie : De cette première participation, j’en ai gardé un énorme souvenir. Déjà la magie du fort ! Une coupure dans ma vie, une belle amitié avec les coéquipiers, et beaucoup de découvertes par rapport au monde de la télévision. Et en plus, alors que j’étais étudiante, je suis rentrée avec plus de 3 500 euros. Énorme pour l’époque ! Heureusement, car mes salaires actuels sont maigres, alors si mes patrons me lisent !...

Fort Bavard : Avez-vous continué à regarder Fort Boyard après cette saison ?

Anne-Marie : Après 1991, j’ai continué à regarder l’émission, mais de moins en moins, jusqu’à ce que mes enfants ravivent la flamme, leur jeu de Nintendo DS Fort Boyard entre les mains.

Fort Bavard : Quelles épreuves ou aventures dans lesquelles vous vous êtes illustrée il y a 19 ans vouliez-vous refaire (Lutte dans la boue, Arbre à clé, et Saut à l’élastique NDLR) ?

Anne-Marie : Il y a 19 ans, je m’étais inscrite pour la Lutte dans la boue... Mauvais choix ! J’ai lutté, oui, mais pour rester en vie !
C’était très délicat de rester debout sur ce sol glissant avec une lutteuse qui me barrait la route avec un gabarit de largement 20 kg de plus que moi !
Si c’était à refaire, je rencontrerais bien à nouveau la lutteuse, la même, avec 20 ans de plus elle aussi, pour prendre un café sur les terrasses du Fort !

Fort Bavard : Et quels autres types d’épreuve étaient susceptibles de vous intéresser ou de vous repousser ?

Anne-Marie : En 2010, mes préférences allaient pour des épreuves physiques potentiellement réalisables par des filles (non pas comme la Salle des tortures ou le Manolier), comme, par exemple, le Précipice extérieur, les échelles de corde ou la Toile d’araignée.
J’aurai bien aimé faire les Cylindres aussi, mais sans aucune garantie ! J’envisageais de tenter de les franchir en courant ; l’occasion ne s’est pas présentée.
Toutes les épreuves à bestioles me repoussaient, surtout les blattes qui vous montent sur la tête. Merci Lili, d’ailleurs, de t’être dévouée sur cette épreuve !

Fort Bavard : De quelle manière avez-vous été approchée pour participer à cette nouvelle saison, et pourquoi avoir accepté de relever à nouveau le défi ?

Anne-Marie : J’ai reçu un coup de téléphone de Didier, le préparateur des épreuves, que j’avais déjà rencontré en 1991. C’était le 1er avril 2010, et j’avoue que je répondais à ses questions tout en cherchant quel était l’idiot parmi mes copains qui me faisait une telle blague !
Il m’a demandé : « Qu’est ce que tu deviens Anne-Marie depuis 20 ans ? ». Cela fait partie des moments forts. Jamais je ne pensais qu’on me poserait un jour une telle question. J’avais quelques minutes pour exposer 20 ans de ma vie et pour convaincre. S’en est suivi le dossier avec photos.

Fort Bavard : Vous faites partie de l’équipe des Vétérans du Fort, première équipe championne de ce tournoi ; comment se sont passées les retrouvailles avec Alain, sur l’île d’Aix, et la rencontre avec Didier et Lydia ?

Anne-Marie : Je n’avais pas revu Alain depuis une dizaine d’années. Nous étions restés en contact les dix premières années, puis nous nous sommes un peu perdus de vue, du fait que nous habitons à 800 km l’un de l’autre.
Alors bien sûr, les retrouvailles ont fait aussi partie des moments forts ; je me souvenais d’un acrobate d’exception, une sorte de magicien d’une autre dimension ! Et il s’est avéré qu’en 2010, l’homme volant a encore frappé !
La rencontre avec Lydia et Didier a été extra, parce qu’ils sont d’une très grande gentillesse, et toujours prêts à délirer ! Et attention, ce ne sont pas des manches ! Nous avons été un peu dans l’ombre d’Alain, mais Didier ou Lili sont des gagneurs.
Nous avons appris à nous connaître, nous étions tous les quatre très soudés, et parfois, j’avais l’impression que nous n’étions qu’une seule personne.

Fort Bavard : Votre arrivée en Charente-Maritime s’était-elle faite sans crainte particulière ?

Anne-Marie : J’étais partie avec une appréhension. Pourquoi une équipe de vieux ? Et voilà que j’en faisais partie, en plus ! Allions-nous être « ringards » face aux jeunes ?
Je savais qu’un vétéran pouvait faire très mal aux jeunes, par habitude de la compétition, et je ne me faisais pas de soucis sur le plan purement sportif, mais plutôt sur l’image que la production nous donnerait.
J’ai été rassurée en rencontrant mes coéquipiers et en voyant le profil des autres candidats, issus de tous les milieux et avec des âges de 18 à 61 ans. On avait largement nos chances.

Fort Bavard : Quelles ont été vos premières impressions et votre ressenti avant l’arrivée sur Boyard ?

Anne-Marie : De l’île d’Aix, on apercevait le Fort. Je ne l’avais plus revu en vrai depuis 20 ans ! On était chouchoutés, d’ailleurs, sur l’île, et quel contraste sur le Fort !
Sur le zodiac qui nous menait à la forteresse, pas de pitié ! Bateau à 45°, accroche-toi sinon tu passes à la mer ! C’était le début des émotions, et ils savent jouer de cela, les habitants du fort !

Fort Bavard : Et quelles ont été vos premières impressions lorsque vous vous retrouvez sur le Fort et redémarrez les épreuves, deux décennies plus tard ?

Anne-Marie : Je me suis retrouvée 20 ans plus tard, avec l’impression de ne l’avoir jamais quitté, ce fort, et en même temps très impressionnée par ces vieilles pierres chargées d’histoire.
Il m’a bien fallu plusieurs passages dans la Salle des maîtres pour ne plus avoir les chocottes face à cette ambiance austère, les flambeaux et les monstres à tête de tigre !

Fort Bavard : Du côté de vos performances personnelles, vous avez réussi six des onze épreuves, duels ou mini-duels de la Salle des Maîtres auxquels vous avez joué. Pensez-vous que les qualités indispensables dans votre travail vous ont permis de venir à bout de jeux où une grande concentration était de mise ?

Anne-Marie : Je n’étais pas à l’aise dans ces épreuves de la Salle des maîtres, car la concentration, oui, je connais, mais la patience, ça m’ennuie. Pour moi, il faut que ça bouge. Et quand ça ne bouge pas, je m’en charge !... Alors pour empiler des trucs sans fin en équilibre, au secours !
Mes élèves adultes du Karaté m’ont de plus dit, après, que bien que je leur apprenais les arts martiaux, ils m’apprendraient eux à planter un clou !

Fort Bavard : Vos deux duels vous ont confrontée, en plus d’un candidat, aux énigmes du Père Fouras et au tour de passe-passe du Magicien ; étaient-ce deux jeux que vous redoutiez ?

Anne-Marie : J’ai fait un duel du Père Fouras pour le fun, et pour faire un roulement, car c’était toujours Alain qui était volontaire et désigné d’office !
Par contre le tour de passe-passe du Magicien, j’avoue que je l’ai fait, car je croyais que c’était une épreuve de chance, et je suis assez chanceuse dans la vie ! Malheureusement, le hasard a fait que ma concurrente était magicienne et connaissait le tour. Du coup, la chance n’avait plus sa place !

Fort Bavard : Vos épreuves perdues s’étendent dans des domaines tout aussi différents, allant de la Bobine aux Serpents.

Anne-Marie : Bon, d’accord, j’ai fait la Bobine, ce n’était pas très malin ! Mais je croyais que j’avais une chance, une toute petite, car en continuité ou blocage sur un bras, je me défends. C’était sans compter sur ce fichu labyrinthe à angles droits, où je devais extraire la clé en grimpant, qui m’a vaincu !
Disons qu’en face on avait le choix entre la Bobine et la canne à pêche, et que je n’étais pas venue à Fort Boyard pour faire une partie de pêche !

Fort Bavard : Certaines épreuves ont également été effectuées avec d’autres membres de votre équipe. Si vous avez perdu aux Baguettes avec Alain, vous avez néanmoins gagné à la Cloche où votre équipe vous a hissée jusqu’à l’indice. Cette épreuve témoigne-t-elle de la cohésion au sein des Vétérans ?

Anne-Marie : Lors de l’épreuve de la Cloche, j’étais impressionnée par les tigres qui se promenaient en dessous alors que j’étais suspendue au trapèze au-dessus de la cour du Fort.
Et mes coéquipiers, fortement affutés, m’ont fait prendre de la vitesse sans préavis et sans « échauffement ». Un bon moment de frissons (merci les copains) ; le positif étant que cela représentait une excellente préparation psychologique pour le saut à l’élastique qui suivait !

Fort Bavard : Il y a 19 ans, justement, vous avez sauté à l’élastique dans la cour du Fort ; en 2010, vous sautez en extérieur, au-dessus des vagues ; que retenez-vous de cette expérience ? Et êtes-vous prête pour une nouvelle épreuve, cette fois-ci dans les airs, pourquoi pas dans le goût de la Catapulte, où un candidat voltigeait au-dessus de la cour intérieure et devait lire l’indice sur la terrasse du Fort ?

Anne-Marie : J’ai sauté deux fois à l’élastique dans ma vie, et c’était à Fort Boyard ! Il y a 19 ans, dans la cour du fort, et cette année, pendue par les pieds au-dessus de la mer ; ça empire au fil des ans !
C’est la même personne qui m’a équipée les deux fois, et malgré ses 20 ans de plus, je l’aurais reconnue entre mille ! (Antoine Marcon, dit « Elastic Fun » NDLR)
Le plus dur, c’était d’avancer sur cet espèce de plongeoir ; c’était là le point de non-retour, et avec cette fichue caméra braquée sur moi, pas la peine d’appeler ma mère... c’était trop tard !
Un cri, les yeux qui se ferment par réflexe (de toute manière le paysage défile trop vite !), une vue imprenable sur ma dentition grâce à une caméra embarquée... mais au bout de l’enfer, une équipe, et un indice !
J’ai eu la pétoche, la vraie, celle qui vous fait les jambes molles et vous tient à peine debout, mais je signe pour toutes les bizarreries futures à sensations qui germeraient dans la tête de monsieur Didier Luca.

Fort Bavard : Au final, vous avez joué dans cinq émissions sur sept cette année ; lesquelles représentent à vos yeux l’aventure Fort Boyard ? Les premières où vous (re)découvrez le jeu ? Les suivantes où votre équipe se trouve rodée et combattante ? Celle de votre défaite, montrant que tout se joue jusqu’au dernier instant ? Ou la finale, où vous aviez disputé deux manches au lieu d’une habituellement, contre vents et marées ?

Anne-Marie : Je garde de très bons souvenirs de nos émissions. On a eu la chance d’en tourner cinq ; finalement, on n’a pas arrêté ! C’était un tourbillon.
Nous avons donc pu nous exprimer tour à tour ; sur certaines émissions nous avons joué la compétition, sur d’autres le sport tout simplement. Une autre fois, c’est mon côté féministe qui s’est exprimé et les garçons se sont gentiment effacés pour nous laisser un peu de place, à Lili et moi ; nous les avons même bloqués délibérément lors d’une émission pour pouvoir amasser les boyards « entre filles », au lieu d’être reléguées au rôle de sacrifiées !

Nous avons joué avec des équipes très sympas, vraiment, jusqu’en finale, où là nous avons passé un très bon moment en première partie d’émission avec l’une de nos équipes préférées. Mais pas la seule : équipe de Youkoulélé, rassurez-vous, on vous adore aussi ! (l’équipe n°1, composée de Géraldine, Vanessa, Christophe et Augustin NDLR)

La seconde partie d’émission a été glorieuse pour nous, puisque nous menions en finale 5 à 2, un score encore jamais réalisé sur le fort cette année.
Mais les bons moments ont été entachés par les propos d’Anne-Cécile, suivi de Morgan, et par son comportement « anti Fort Boyard ». Son attitude puérile, fortement critiquée et déplacée, tant au niveau des paroles, que sur sa prestation dans la Salle du trésor, où elle est délibérément entrée tête et buste à travers les barreaux pour rassembler des boyards alors que cela avait été interdit au briefing de la veille ! Notre coéquipière, Lydia, avait elle aussi le gabarit pour réaliser cette basse prouesse, mais nous n’avons pas triché !

Fort Bavard : Avec du recul, quel qualificatif donneriez-vous à chacun de vos coéquipiers ?

Anne-Marie : Ils sont devenus tous les trois de très bons amis pour moi. Lili, c’est la patience, la pêche, et toujours d’attaque. Didier, la force tranquille, sagesse et réflexion. Alain c’est un homme volant. Ça ne se peut pas ? Je le croyais aussi avant de le rencontrer !

Fort Bavard : Avez-vous une anecdote autour de l’émission à partager ?

Anne-Marie : J’en ai plusieurs. Certaines resteront secrètes, ou partagées avec mes coéquipiers. Ça se mérite !
Allez, je vous en livre deux où trois... Le groupe des 7-12 ans que j’entraîne au Karaté n’a pas raté une miette des émissions. L’un des plus jeunes a suivi avec émotion mon épreuve avec les serpents. Lorsque j’ai été mordu, il a cru que j’allais mourir. Sa mère, à plusieurs reprises, a dû le rassurer. Et ce vent de panique a duré tout l’été !

Il y a eu aussi Lili qui, en se déshabillant un soir, a retrouvé un boyard dans son soutien-gorge ! Sinon mon mari se demande encore pourquoi j’ai choisi le duel du Billot avec le clou, moi qui n’en ai jamais planté un !

Ou encore Alain qui est sorti triomphant en finale d’un duel... en oubliant l’indice à l’intérieur ! On a tous crié de joie, on lui a sauté au cou, puis on lui a dit : « Où est l’indice ? ». Mince, oublié à l’intérieur ! Il y est retourné, en trombe, sous les yeux ébahis de sa partenaire de duel qui ne savait plus s’il fallait continuer l’épreuve. Et puis il est ressorti aussi sec, mais avec l’indice ! Bonne partie de rires ! Dommage, la production a du trouver cela trop clownesque, et cette séquence n’est pas passée à la télévision.

Fort Bavard : Petite curiosité : Si vous étiez une épreuve du jeu, laquelle seriez-vous ?

Anne-Marie : Si j’étais une épreuve du jeu... Déjà, pas la fosse aux serpents !... Je cauchemarde dessus !

Fort Bavard : Et si vous étiez un pensionnaire du Fort ?

Anne-Marie : Rafraichissez-moi la mémoire : j’ai le choix entre une mygale, un serpent, une blatte qu’on pourrait tenir en laisse et un scorpion ? Je choisis la mouette, celle qui passe et repasse au dessus de l’édifice, et qui aurait tant à raconter !

Fort Bavard : Au final, que retiendrez-vous de cette aventure ?

Anne-Marie : Pour moi, il y a eu trois phases dans ma participation à l’émission : il y a eu l’avant Fort Boyard, la surprise et la joie partagée en famille, et la fierté de mes enfants. Il y eu pendant, une tranche de vie, un tourbillon. Et il y a eu l’après, avec l’amitié, l’équilibre à retrouver, d’anciens amis qui m’ont recontacté ; mais aussi tous ces gens, bons publics, dans la rue ou clients au travail, qui tous les jours, même deux mois et demi après les émissions, me reconnaissent encore.
Et pour ceux qui ont eu la patience de lire tout ça, je vous encourage à vous inscrire et découvrir le cœur du fort. C’est inimaginable, et ça vaut vraiment le déplacement !


Interview réalisée par Kévin TOLBIAC.

Merci à Anne-Marie pour sa disponibilité et le temps qu’elle a consacré à cet entretien.

Photos : © France 2 / Gilles SCARELLA / Anne-Marie AUBRY

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