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Interview d’Amaury VASSILI

« Comme chanteur je ne suis pas habitué à relever des défis comme à Fort Boyard »

Publié le mardi 2 août 2011 par Aurélien LECACHEUR - Directeur de la publication dans la rubrique Interviews 2011.

        

Amaury Vassili est connu, entre autres, depuis qu’il a représenté la France à l’Eurovision. S’il a terminé à une place honorable, c’est bien la première place de Fort Boyard qu’il visait. Comme un gamin sur le Fort, il a retrouvé, en plus, les idoles de son enfance comme coéquipiers. Que rêver de mieux pour un candidat qui n’a pas froid aux yeux ? Mais qui a peur des rats… Il se confie à Fort Bavard et revient sur cette expérience unique.

Fort Bavard : Quelle a été votre première réaction lorsqu’on vous a annoncé votre participation au jeu ?

Amaury Vassili : J’ai été vraiment content parce que je pense que comme beaucoup de jeunes qui sont nés à la même période que moi on a été bercé par Fort Boyard tous les ans, c’est une sorte de rêve. En plus comme chanteur je ne suis pas habitué à relever des défis comme à Fort Boyard, donc déjà il y a cette excitation-là. Inconsciemment, on a tous envie un jour de participer à cette émission. Pour moi ça s’est réalisé donc c’est cool.

Fort Bavard : Qu’est-ce que ça fait quand on pénètre la première fois dans l’enceinte du Fort ?

Amaury Vassili : Déjà on se dit qu’on est chanceux ! J’ai des amis qui me disaient : « on aimerait tellement y aller ! ». Ils logent en face du Fort et le voient au loin, mais ne sont jamais entrés. Savoir qu’on y est entré, ça fait vraiment très plaisir ! Tout ce que j’ai pu voir à la télé j’ai pu le constater en réel.

Fort Bavard : Est-ce que vous connaissiez les autres membres de votre équipe ?

Amaury Vassili : De réputation. Sylvain Wiltord c’est l’Euro 2000, c’est une idole donc c’était sympa d’avoir pu le rencontrer. En plus, avant, il jouait à Lyon, mon club favori ! Natacha Amal je l’ai vu dans les séries, Didier Gustin j’apprécie ses imitations et j’ai vu plein d’émissions où il a pu faire ses blagues. D’ailleurs, on s’est recroisé quelques jours après l’enregistrement de Fort Boyard, sur le tournage de Mot de Passe. L’équipe était plutôt sympathique. On a bien rigolé et on a bien évalué nos forces et nos faiblesses.

Fort Bavard : Vous connaissiez bien l’émission, est-ce qu’il y a une épreuve que vous redoutiez particulièrement ?

Amaury Vassili : Par exemple la poutre avec les jets d’eau, ce n’est pas que je la redoutais, mais lors de l’enregistrement, il y a une grosse méduse qui est passée et je n’aime pas vraiment ça… Ça m’a foutu un peu les chocottes comme on dit. (Rires.) Je ne suis pas fan de tout ce qui est insectes. Heureusement, je n’ai pas eu d’épreuves comme ça… Tout ce qui est blattes, c’est immonde, ça n’aurait pas été possible ! Je ne sais pas comment Sylvain a pu faire dans la Cabine abandonnée… Après il y a eu une épreuve avec des rats où je n’ai pas pu aller jusqu’au bout, et là c’est un peu la honte sur moi, car c’était des rats de compagnie donc j’aurais très bien pu le faire. Mais le noir m’a tétanisé.

Fort Bavard : Et à l’inverse, est-ce qu’il y a une épreuve que vous auriez aimé faire ?

Amaury Vassili : Il y en a une que je voulais faire et qui ne m’a pas été attribuée, c’est celle avec les seaux, c’est Sylvain qui l’a faite. Il fallait décrocher les seaux qui étaient au plafond, tout en marchant sur un tapis roulant. Il fallait mettre de l’eau dans la cuve. Celle-là j’aurais bien aimé le faire. Mais il s’en est très bien sorti et le principal c’était qu’on ait obtenu la clé. Après je voulais quand même avoir à faire au Père Fouras, d’autant que les épreuves « 3.0 » sont assez originales !

Fort Bavard : Quel est votre meilleur souvenir de l’enregistrement ?

Amaury Vassili : C’est un souvenir qui s’étale sur toute la journée. On a vraiment beaucoup rigolé tous ensemble. Il y a eu des petits malheurs aussi quand Delphine a été envoyée en prison. C’est un très bon souvenir d’autant que ça s’est très bien fini, donc c’était positif ! En plus, Delphine a pu sortir de prison quand Didier y est entré, ça a bougé un peu. Et enfin, on a réussi à faire tomber les boyards, c’était quand même le plus important. Mais c’est en coulisse qu’on s’est le plus amusés : Sylvain Wiltord, Fabrice Abriel et moi-même, on était comme des gamins ! On était tous un peu foufous.

Fort Bavard : L’émission démarre et vous affrontez le Père Fouras. Comment ça s’est passé ?

Amaury Vassili : C’était l’épreuve avec l’écran où au départ il m’a demandé de suivre du regard et de compter le nombre de pièces mangées par les tigres et quel était le tigre qui en avait mangé le plus. Je n’y étais pas du tout, je n’avais pas compris. Il y a eu ensuite la deuxième manche où il fallait que je suive une araignée qui bougeait à l’écran. Ça a été plus jouable pour moi et j’ai donc réussi à avoir la clé. C’était bien, car on était plutôt mal parti puisque les premières épreuves avaient été loupées. C’est Fabrice Abriel qui nous a mis sur la bonne voie en réussissant son épreuve le premier.

Fort Bavard : Ensuite, vous êtes allé sur la poutre avec les jets d’eau. Pas de grands suspenses puisque ça fait cinq semaines qu’on vous voit tomber de la poutre lors du générique de l’émission…

Amaury Vassili : J’étais très fier, la chute est très belle, je trouve ! (Rires.)

Fort Bavard : Comment ça s’est passé et quel est le niveau de difficulté de l’épreuve ?

Amaury Vassili : Cette épreuve-là n’est peut-être pas la plus difficile, mais je ne voyais pas comment la réaliser. La poutre est assez longue et j’ai vu tout de suite qu’elle était molle, recouverte de mousse. On s’est douté qu’elle serait de différentes épaisseurs donc on savait que ça ne serait pas facile. En plus, il y a le vent qui fait aussi perdre l’équilibre et bouger la poutre qui est reliée par un fil au bout. Et le cadeau-surprise ça a été les jets d’eau que je n’avais pas du tout prévus. J’ai bien résisté au premier jet. Mais le second jet m’a totalement déséquilibré.

Fort Bavard : Comment s’est passé l’épreuve de l’Égout ?

Amaury Vassili : Je ne suis pas allé bien loin. Quand j’ai soulevé le rideau de l’Égout, en fait, j’ai senti l’odeur des rats et j’ai compris tout de suite ce qui m’attendait. J’ai commencé à avancer sous les encouragements de mes camarades et j’ai senti que ça descendait un peu et ça devenait répugnant ! Plus on avance et plus c’est dégoûtant. J’ai en plus une mauvaise expérience avec les rats, je me suis pris un coup de dents une fois et ça m’est resté. Et je suis reparti en marche arrière.

Fort Bavard : Ensuite, vous vous êtes retrouvé dans une aventure, celle des Cuves. Est-ce difficile ?

Amaury Vassili : C’était peu ragoutant surtout ! Ce qu’on ne voit pas à l’écran c’est l’odeur surtout. C’est un truc de malade, c’est immonde ! Ce n’est pas tellement de rentrer dedans, c’est quand vous passez la porte et que vous avez cette odeur qui vous retourne le cœur, c’est horrible ! On a presque envie de mettre la tête sous l’eau pour ne plus sentir cette odeur-là. C’était jouable, le tout c’est qu’il n’y avait pas de petites bébêtes dedans déjà… Et je ne suis pas trop précieux donc ça ne me dérangeait pas de me salir. S’il y avait eu des bébêtes, ça aurait été différent !

Fort Bavard : Vous avez ensuite rencontré le Père Fouras au Conseil, et vous avez eu à affronter un des Maîtres des Ténèbres dans le duel des bâtonnets…

Amaury Vassili : J’avais 21 bâtonnets et c’était plutôt bien parti au début, mais malheureusement, je pense que c’est le jeu où le Maître a le plus de possibilités de gagner, car il connaît la tactique. Je n’ai pas pris le bon nombre et le Maître a réussi à me déstabiliser et à gagner. J’étais déçu d’avoir mal calculé, car c’était jouable.

Fort Bavard : Comment s’est déroulée l’ultime partie du jeu, la Salle du Trésor ?

Amaury Vassili : C’est la partie dont je suis le plus fier puisque c’est moi qui ait trouvé le mot code. On n’avait que deux indices, ce n’était vraiment pas beaucoup. D’un coup, j’ai eu un éclair et le mot m’est venu. Le premier indice était « peinture », et le deuxième « feu ». J’ai tout de suite pensé à la peinture à l’huile et à l’expression « mettre de l’huile sur le feu ». J’ai fait le rapprochement en à peine cinq minutes. On n’avait pas cinq minutes de toute façon ! J’étais assez content puisque c’était bel et bien ça. On s’était un peu briefé en amont avec Sylvain et Fabrice, on avait dit que si on ne trouvait pas on enverrait Natacha se sacrifier et Delphine ensuite s’il nous en fallait un ou deux de plus, et en fait le troisième indice a confirmé le mot code trouvé. Ensuite, on était quatre dans la Salle du Trésor et moi comme j’ai de grands bras je ramenais les boyards vers le bord. Fabrice et Sylvain courant vite, on a pu ramasser plus de 15 000 €.

Fort Bavard : Que ressent-on justement quand on voit les boyards tomber ?

Amaury Vassili : On se dit enfin ! On a réussi à les faire tomber ! Ça y est ! Il y a toujours la peur d’être ridicule et de ne pas réussir à les faire tomber. Donc on était content. Après on a l’objectif d’en rapporter le maximum dans le court laps de temps qui nous est imparti.

Fort Bavard : L’année prochaine, si on vous propose de revenir, quelle sera votre réponse ?

Amaury Vassili : Oui bien sûr ! Avec plaisir. C’était vraiment une belle journée ! On s’est vraiment éclaté, on n’était pas là pour faire notre promotion, mais pour une bonne cause et en plus on y a pris du plaisir.

Fort Bavard : Amaury Vassili vous êtes chanteur, on vous connaît bien sûr comme représentant de la France à l’Eurovision cette année. Quelle est votre actualité pour la rentrée ?

Amaury Vassili : J’enregistre quelques chansons supplémentaires qui apparaîtront sur la réédition de mon album qui sortira pour la fin de l’année. Le 8 septembre, je suis en concert à Moscou, j’ai pas mal de dates qui vont s’enchaîner en France aussi : Brive-la-Gaillarde, Perpignan, etc.

Fort Bavard : Merci Amaury Vassili d’avoir répondu à nos questions et à bientôt !


Propos recueillis par Aurélien LECACHEUR. Merci à Amaury Vassili et A. Immacolato pour leur gentillesse et leur disponibilité.

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