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Interview d’Emmanuelle BOIDRON

« Cela faisait 2- 3 ans que la production me le proposait mais à chaque fois, je n’étais pas disponible. Cette année, ça a marché. »

Publié le samedi 18 août 2007 par Sébastien FARDET dans la rubrique Interviews 2007.

        

Connue du grand public comme fille de Navarro, Emmanuelle Boidron a participé à Fort Boyard et nous livre ses impressions.

« Emmanuelle dans l’épreuve des baguettes ».

Fort Bavard : Connaissiez-vous « Fort Boyard » avant d’y participer ?

Emmanuelle BOIDRON : Bien sûr, j’ai vu des émissions alors que j’étais ado et puis qui ne connaît
pas « Fort Boyard » !

Fort Bavard : Comment avez-vous été contactée pour participer à cette aventure ?

EB : Cela faisait 2- 3 ans que la production me le proposait mais à chaque fois, je n’étais pas disponible. Cette année, ça a marché.

Fort Bavard : Comment avez-vous été préparée / briefée avant l’émission ?

EB : Durant le voyage en train pour La Rochelle, on nous a expliqué le déroulement du jeu et le principe des mots code en nous entraînant sur les énigmes déjà proposées. A 7h du matin, ce n’est pas toujours évident... Puis, on nous a montré une vidéo avec quelques épreuves réalisées par des prédécesseurs ? A ce moment-là, on prend conscience que ça ne va pas être évident et que c’est bien réel. A partir de là, on se prépare surtout psychologiquement...

Fort Bavard : Connaissiez-vous personnellement certains membres de l’équipe avant ?

EB : Oui, je connaissais Alexandre THIBAULT avec qui j’avais tourné un « Navarro ». Cela faisait longtemps que je devais rencontrer Jennifer LAURET et j’étais ravie qu’on puisse enfin le faire, je ne pensais pas que ce serait à « Fort Boyard ».

Fort Bavard : Quelle a été votre première impression quand vous avez mis les pieds sur le Fort ?

EB : J’ai eu l’impression d’avoir de la chance de pouvoir rentrer dans le Fort
puisque seuls ceux qui participent au jeu peuvent y rentrer. J’ai adoré la
façon dont on monte dans le Fort : on est hélitreuillé du bateau jusqu’à une
passerelle !!

Fort Bavard : Pouvez-vous revenir sur la journée du tournage ?

EB : A peine arrivés sur le Fort, Anne-Gaëlle nous accompagne vers Olivier et les épreuves commencent de 16h à 23h environ. On sent que l’équipe est bien rodée, ça ressemble à un grand bazar bien organisé et efficace.

Pour notre équipe le début du jeu n’est pas facile, on ne ramène pas de clé et on a des prisonniers, ça nous mine un peu mais Anne-Gaëlle est un bon soutien !

Puis, on se met vraiment en rythme de croisière et là on voudrait que ça ne s’arrête plus. Puis la coupure dîner nous redonne des forces et on élabore une stratégie pour la fin du jeu. La nuit tombe et on profite des derniers
instants dans l’excitation totale avec la récolte des Boyards. Les bras s’écorchent contre la grille mais on ne pense plus à rien si ce n’est de prendre un maximum, c’est assez jouissif mais tellement court !

Le tournage se termine et on rentre tous en bateau avec un Boyard en souvenir. On se retrouve à l’hôtel pour fêter cette belle journée.

Fort Bavard : Y’avait-il des épreuves et/ou aventures que vous redoutiez ?

EB : Je redoutais particulièrement les épreuves avec les bestioles, « j’ai horreur de ça » et mon imaginaire de l’horreur fonctionne bien dans ces moments là ! Evidemment quand j’ai vu les pots dans lesquels je devais plonger mes mains, j’ai cru que j’allais m’évanouir...

Fort Bavard : Quel personnage vous a le plus marquée sur le Fort ?

EB : J’étais fascinée par la dompteuse des tigres. Dès qu’on avait l’occasion de les voir, je ne pouvais pas m’empêcher de les regarder. J’aurais bien aimé rencontrer le Père Fouras dans sa tour, j’adore ses énigmes !

Fort Bavard : Quelles sont les qualités qui vous ont servi sur le Fort ?

EB : Je suis assez têtue ou tenace, je m’étais dit que j’allais faire du mieux que je pouvais et donc pour rien au monde, je n’aurais laissé tomber ou laisser mes peurs me faire renoncer à une clé.

Fort Bavard : Au contraire, quelles peurs vous ont desservie ?

EB : Ma peur des bestioles, j’ai vraiment mis un moment avant de me remettre des pots, je ne pensais qu’à une chose, m’éloigner de ces trucs immondes le plus vite possible ! Même quand c’était les autres qui devaient toucher araignées ou vers... ça me dégoûtait comme si j’y étais !

Fort Bavard : Quelle partie du jeu vous a le plus marquée ?

EB : Quand Jennifer était allongée sous une boite remplie d’araignée. Comme nous avions échoué, elle a disparue en une seconde comme si elle tombait dans un gouffre énorme, je ne m’y attendais pas du tout et ça m’a fait un choc !

Fort Bavard : Quels souvenirs gardez-vous de cette aventure ?

EB : Excellent !!!! C’est vraiment un parc d’attraction pour adultes, on se prend pour Indiana Jones et ça j’en rêvais. J’étais assez sceptique quant au fait que je m’amuserai et finalement, c’était toooop !

Fort Bavard : Pouvez-vous nous résumer l’aventure « Fort Boyard » en quelques mots ?

EB : « Fort Boyard » c’est l’esprit d’équipe, un jeu excitant, angoissant et inoubliable avec des Boyards à la clé pour une association qui nous tient à coeur.

Fort Bavard : Avez-vous gardé contact avec votre équipe ?

EB : Oui, on s’envoie des mails en attendant de se revoir le jour de la diffusion de l’émission.

Fort Bavard : Seriez-vous prête à revenir sur le Fort dans quelques années ?

EB : OUI !!!!

Fort Bavard : Nous vous avons vu récemment dans : « Les Liens du Sang » et nous vous verrons cet été dès le 28 août 2007 dans : « La Prophétie d’Avignon », avez-vous des projets en ce moment ?

EB : Oui, je vais jouer « Les Monologues du Vagin » au Festival d’Avignon.

Fort Bavard : Souhaitez-vous ajouter quelque chose ?

EB : Simplement remercier mon équipe pour ce bon moment et les gens de la
production qui m’ont fait venir et fait que tout se passe bien !

Dans la même équipe :

  • Retrouvez l’interview d’Hicham NAZZAL à cette adresse : Cliquez ICI !
  • Retrouvez l’interview de Cécile BOIS sur le site de notre partenaire : Cliquez ICI !

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Interview réalisée par Sébastien FARDET le 3 juillet 2007 - Un énorme merci à Emmanuelle de m’avoir accordé du temps - Merci également à Cécile BOIS, sans qui rien n’aurait été possible -

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