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SAISON 1997 : La 7e clé est au milieu des tigres...

Et les prisonniers regardèrent depuis leur cage au dessus de la Salle du Trésor ce qui adviendrait du candidat malchanceux dans l’antre des fauves...

Publié le vendredi 12 août 2011 par Guillaume COMONT - Rédacteur en chef, Kévin TOLBIAC dans la rubrique Règles du jeu depuis 1990.

        

L’été et l’hiver 1997 marquent les dernières apparitions de la Sauvageonne, de Sanson, des nocturnes... Mais le Fort est plus vivant que jamais avec des saynètes encore plus approfondies et des spéciales, notamment pour Noël et le Nouvel An ! La 7e clé se mérite désormais cette saison, puisqu’un des valeureux candidats doit aller la récupérer... au milieu des tigres ! C’est l’âge d’or de l’émission.

1997. De nombreux États signent le protocole de Kyoto, symbole d’une certaine prise de conscience des problèmes climatiques. Le Zaïre, au terme de la Première guerre du Congo reprend le nom de son célèbre fleuve et est rebaptisé République démocratique du Congo. Aux États-Unis, le rappeur Notorious B.I.G. se fait assassiner tandis que la justice américaine condamne à la prison à perpétuité le cerveau de l’attentat de février 1993 contre le World Trade Center à New York. En Asie, conformément à la fin du bail de 99 ans, Hong-Kong, alors aux mains britanniques, est rétrocédé à la République populaire de Chine. Le travailliste Tony Blair, dans la perfide Albion, qui a vu son parti remporté la majorité des sièges à la Chambres des communes, est nommé Premier ministre ; la Grande-Bretagne pleure par ailleurs, en août la mort de la Princesse Diana, mère du futur roi du Royaume-Uni, tuée lors d’un accident de voiture à Paris. En France justement, alors que la droite est majoritaire dans l’hémicycle, le Président Chirac, sur les recommandations de son conseiller principal, « [décide] de dissoudre l’Assemblée nationale » ; mal lui en à pris ! Par un vote sanction, la gauche revient alors au pouvoir via les législatives et une troisième (et dernière à ce jour) cohabitation s’ouvre dans la Ve République : la cohabitation Chirac-Jospin. Au niveau télévisuel, la Roue de la fortune et son célèbre « Le million ! Le million ! » disparaissent des écrans français. Du côté de l’actualité plus joyeuse, mais peut être anecdotique, les premiers DVD sont commercialisés et mettront fin, à terme, aux bonnes vieilles VHS.

C’est la fin d’un cycle également sur le Fort ; bien que la saison 1997 regorge de nouvelles épreuves ou aventures qui deviendront mythique comme la Colonne du libraire, le Pied marin ou en le Funambule, elle compte le départ de Ratman et du jeu de hasard pour la libération des prisonniers. Par ailleurs, les téléspectateurs assistent aux derniers, aux dernières courses ou encore aux derniers enlèvements par la Sauvageonne et Sanson, mais ils assistent également à la toute dernière saison estivale et ses numéros nocturnes, mais dans la bonne humeur pourrait-on dire car ces derniers numéros spéciaux seront diffusés lors des fêtes !

Les règles du jeu

Les sponsors de l’émission cette année sont Quick (saison estivale) et Taureau Ailé (saison hivernale).

Cette année, les règles ne diffèrent pas dans leurs grandes lignes des saisons précédentes : les candidats, célèbres, subissent épreuves et aventures, dans le but de récolter clés et indices, avant de pouvoir entrer dans la Salle du trésor et déverrouiller le coffre au million de boyards pour une association caritative. On dénote trois changements majeurs cependant : les candidats faits prisonniers sont désormais envoyés dans une cage suspendue au dessus de la Salle du trésor et sont libérés automatiquement, marquant la fin de Ratman ; la 7e clé doit désormais être récupérée au milieu des tigres (nouveauté 1997) à la fin des Épreuves ; et le chronomètre général, passé de 80 à 85 minutes entre les émissions diurnes et nocturnes de l’année 1996, reste bloqué à ce deuxième choix.

- Les épreuves (la quête des 7 clés) – chrono de 85 minutes

L’émission s’ouvre par les Maîtres des jeux donnant le parchemin indiquant le nom des candidats à Sanson pour qu’il le donne au Père Fouras (la séquence est raccourcie par rapport aux années précédentes) ; pendant la course du chien, Cendrine Dominguez délivre, en voix-off, l’identité des six aventuriers du jour.

La saynète mettant en scène, de façon humoristique, le Maître du Fort avec un ou plusieurs habitants de Boyard, se déroule cette fois-ci juste après, avant que Patrice Laffont annonce le générique.

Le but ultime des candidats est d’accéder à la Salle du Trésor et de s’emparer d’un butin généreux pour l’association. Cependant, pour y entrer, les candidats doivent en déverrouiller la porte, celle-ci présentant 7 serrures. 7 clés sont donc nécessaires pour l’aboutissement de cette aventure, aucun autre chemin ne menant à ce lieu sacré.

Pour pouvoir récolter ces clés, les six candidats devront affronter des épreuves intellectuelles, physiques, de force, de logique, d’endurance, d’agilité...

Après une rapide présentation des candidats et de l’association au rond central, sur la plate-forme du premier étage, le Maître du fort lance la clé qu’ils devront aller chercher au milieu des tigres à la fin de la première partie (nouveauté 1997), pour comptabiliser les 7 passes pour le trésor.

Le coup de gong, marquant le début de l’aventure de 85 minutes étant donné par La Boule, le candidat nommé « intellectuel » doit alors se rendre dans la vigie et répondre à une énigme du Père Fouras et donner, si possible, à l’équipe la première clé.

Pour cette première épreuve, comme pour les autres fois où l’intellectuel sera sollicité pour répondre à un problème de logique concocté par le vieux sage, si le candidat répond juste avant la fin du sablier, l’équipe remporte la clé. Dans le cas contraire, le Père Fouras jette la clé à la mer (une seule fois dans l’émission dès le premier échec à une énigme) et un candidat, le « plongeur », devra sauter et nager dans l’Atlantique pour la récupérer et rejoindre ses coéquipiers après être remonté dans la forteresse grâce à un grand filet à escalader.

  • La prison suspendue du Fort (nouveauté 1997) :

Pour le reste de l’équipe, chaque épreuve est également chronométrée par une clepsydre ; si des candidats non vigilants ne ressortent pas à temps des cellules, ils sont enfermés sur place puis emmenés dans une prison assez spéciale cette année par La Boule, dans une cage au dessus du lieu sacré du Fort qu’est la Salle du trésor ; l’équipe doit continuer l’aventure avec un effectif amoindris. Le candidat sera libéré à la fin de cette partie, et ce automatiquement.

  • L’antre de la Sauvageonne :

Durant leur parcours, la Sauvageonne guette les candidats ; il n’est pas rare qu’au détour d’un couloir ou d’un escalier elle s’empare, à deux reprises, de candidats pour les emmener dans son antre, la « presse à Boyards ». Là, elle lui présente, sur une table, neuf boyards dont un leurre ; pour pouvoir gagner une bourse et donc des boyards supplémentaires pour la récolté finale, le candidat doit désigner une des pièces à chaque fois. Si la pièce que la Sauvageonne retourne présente une tête de tigre, le candidat augmente le nombre de boyards gagnés, si la face est blanche, il perd tout. Bien entendu, il peut stopper le jeu et partir à tout moment, pour repartir avec une certaine somme de boyards et éviter de tout perdre.

  • La Sauvageonne et la Cage aux Tigres (Passage obligatoire pour la 7e clé - nouveauté 1997)

Lorsque les candidats ont récupéré 6 clés, ils se rendent, comme les prisonniers fraîchement libérés, jusqu’à l’ancienne antre de Ratman pour une nouvelle épreuve récurrente ; les candidats étant placés, dans les escaliers, devant une couleur distincte, la Sauvageonne place un rat dans un petit labyrinthe de bois, un modèle un peu différent de celui qui a jadis servi à libérer les prisonniers ; chaque sortie est d’une couleur différente, ce qui fait que le candidat associé à cette couleur devra chercher la clé dans la Salle du Trésor (qui, pour l’occasion et pour faciliter la conduite de la cage mouvante, dispose désormais de dalles couvrant tout l’arrière du lieu). Une fois choisi, celui-ci est placé dans une cage et, une fois la trappe ouverte, doit avancer grâce à un pédalier au milieu des fauves et s’emparer de la clé par une petite ouverture en dessous (la cage ne peut pas être retournée par les tigres).

  • L’oubliette (moins de sept clés) (Version 1997 : changement de lieu et de règles) :

Après une quinzaine d’épreuves et arrivé à moins de 30 minutes du chronomètre général, si les 7 clés n’ont pas encore été récoltées, l’équipe devra sacrifier un candidat par nombre de clé manquante (nouveauté 1997) en allant aux oubliettes. Celui-ci restera alors enfermer jusqu’à la fin de l’émission. Cette saison, l’oubliette quitte le carrelet et sa mince ouverture cachée par une pierre de taille. Elle se trouve désormais sous le proscénium (près de l’endroit où s’effectue la pesée en fin d’émission) et est matérialisée par une grille par laquelle le candidat peut passer ses mains et donner les clés manquantes à son équipe. Le candidat, en fin d’émission, peut aussi suivre la récolte des Boyards depuis son cachot puisque l’endroit communique avec la Salle du Trésor (comme les souterrains de la saison 1990 par lesquels passaient les candidats pour entrer dans la Salle des Coffres). Bien sûr, il ne peut pas participer à la collecte et juste observer. Le candidat est libéré en fin d’émission au moment de la pesée. Pour cette saison 1997, seule l’équipe de Philippe Candeloro fut confrontée à la nouvelle oubliette.

- La Salle du Conseil (la quête du temps) – reste du chrono

Pour gagner les précieuses secondes, les candidats devront affronter un à un les Maîtres des jeux via des duels qui consistent en de petits jeux d’adresse, de mémoire, de réflexion ou parfois de force. Le tout dans une ambiance froide et solennelle : les candidats empruntent une petite trappe, aidés par Monsieur La Boule, puis marchent dans un couloir sombre éclairé par les lueurs de quelques flambeaux avant de se retrouver dans une grande salle sombre où les Maîtres du Temps encerclent le candidat. C’est avec fermeté et autorité que Patrice Laffont préside ce Conseil, l’animatrice n’a pas le droit d’entrer au Conseil, elle reste à l’entrée avec La Boule. Chaque candidat de l’équipe (sauf les prisonniers) entre dans le Conseil et défi un Maître des jeux. Si le candidat réussit son duel, il gagne 25 secondes qui s’ajoutent aux 1 minutes 30 secondes (temps minimal dans la Salle du Trésor).

Attention, cette saison, six candidats peuvent défier les Maîtres. Mais si l’équipe a un ou des candidats sacrifiés, alors elle joue autant de duels en moins que de candidats sacrifiés (nouveauté 1997).

- Les aventures (la quête des indices) – reste du chrono

Une fois la grille déverrouillée, un nouveau défi de taille est à relever : pour ouvrir la Fontaine à boyards contenant plus d’un million de pièces d’or, l’équipe doit venir à bout d’une série d’épreuves, dans le reste du temps imparti, avec au programme des jeux aériens, nautiques, éprouvants, inquiétants ou uniques, les confronter à leurs peurs ou phobies, à divers animaux peuplant le vieux fort, dans un temps limité pour rapporter une cartouche-indice.

Les énigmes du Père Fouras sont également présentent dans cette deuxième partie de l’aventure. Les différentes définitions de l’énigme permettent à l’intellectuel, en les recoupant, de trouver un nouvel indice.

Chaque cartouche renferme un indice qui, mis bout à bout avec d’autres, leur permettra d’en déduire le mot code du jour pour l’ultime partie du jeu. Chaque cartouche est ouverte après chaque aventure réussie, ce qui permet aux candidats de réfléchir au mot code tout en continuant leur progression, et de juger s’il est préférable de continuer d’amasser des indices ou d’aller directement à la Salle du trésor.

- La Salle du Trésor (la récolte du trésor) – 1 min 30 à 4 minutes

Vers la fin du chronomètre général, ou si elle l’a décidée, l’équipe se rend devant la Salle du Trésor. Si un doute subsiste sur le mot code, des candidats peuvent se sacrifier ; ils plongent alors leur main dans une tête de tigre métallique afin d’en récupérer un indice supplémentaire mais ils resteront alors enchaîner à cette tête et ne pourront entrer dans la Salle.

Les candidats sonnent alors la cloche pour faire sortir les tigres puis rentre dans la Salle du Trésor une fois que la grille s’ouvre. Il ne leur reste plus qu’à écrire le mot code qu’ils pensent être le bon en se positionnant sur les lettres d’un grand alphabet géant ou en y positionnant des boulets.

Félindra tourne alors une tête de tigre, sur ordre de l’animateur, pour enclencher le mécanisme ; si le mot-code est correct, une pluie de boyards se déverse dans la Fontaine et les candidats doivent effectuer le maximum d’aller-retour pour amasser le plus d’argent. Si le mot code inscrit est faux, ils doivent ressortir par la grille.

La pesée sur le proscenium permet enfin aux valeureux aventuriers de savoir combien ils ont gagné. Si l’équipe a échoué, l’association remporte tout de même une somme de 10 000 francs (soit environ 1 525 €).

L’animatrice raccompagnant l’équipe au bateau, l’émission se conclut par la « pensée du jour » que le Père Fouras délivre au Maître du Fort dans sa vigie ainsi qu’aux téléspectateurs.

La saison hivernale

Grâce à des audiences stables depuis deux ans (5,6 millions de téléspectateurs en moyenne), Fort Boyard se voit doté à nouveau de numéros hivernaux tournés en pleine nuit, cette fois-ci répartis durant les différentes périodes de fêtes. Ainsi, la bâtisse isolée au milieu des flots offre la possibilité à quatre équipes de se battre pour récolter des fonds pour les associations défendues pendant les vacances de la Toussaint, de Noël (appelé pour l’occasion « Fort Boyard spécial Noël ») et le vacances d’hiver.

Comme à l’accoutumé pour ce genre d’émissions, le Fort, ses habitants et ses pièges deviennent dès lors plus mystérieux, et le visuel de certaines séquences de l’émission (course d’un point à l’autre, etc.) magiques. La nuit met en avant également une nouvelle façon de présenter les épreuves ou aventures ; par exemple, dans la Clé à la mer, le candidat doit souvent plonger dans une mer déchaînée et noire, renforçant le sentiment que la forteresse est isolée du reste du monde. Enfin, clou du spectacle, dans une Salle du trésor illuminée de mille feux, les candidats s’emparent dans la nuit du trésor boyardesque.

Face à la chute d’audiences tout au long de la saison, avec une moyenne à 5 millions de téléspectateurs, France 2 décide d’arrêter les nocturnes ici. A ce jour, à cause en partie de la chute continuelle des audiences au fil des ans, il s’agit là de la plus courte mais surtout de la dernière saison hivernale et des numéros entièrement tournés en nocturnes ; la nuit refera son apparition, oui, entre 2003 et 2009, mais celle-ci ne concernera qu’une seule partie de l’émission…

Les animateurs

Toujours un Maître du fort et une coach de l’équipe à la barre et toujours le duo Laffont-Dominguez pour animer le jeu pour leur cinquième saison commune (huit saisons à son actif pour lui, et cinq pour elle).

Patrice Laffont : Fort de son passé de comédien, Patrice Laffont aborde la présentation du jeu à mi chemin entre l’animation et le jeu d’acteur : il reprend le rôle du Maître du Fort. Nouveau changement vestimentaire cette année ; il adopte, par dessus un polo souvent blanc, une veste brune claire assortie avec son pantalon (pour les nocturnes, il adoptera un grand manteau noir). Complice des personnages du Fort dont il a autorité sur eux, le Maître du fort règne sans partage sur le vieux Boyard.

De nombreuses saynètes le mettent également en scène avec les pensionnaires du Fort, et s’adresse souvent aux téléspectateurs. En fin d’émission, il quitte l’équipe pour rejoindre le Père Fouras en vigie et ainsi venir écouter la « pensée du jour ».

Cendrine Dominguez : Femme du célèbre tennisman Patrice Dominguez, Cendrine se montre très proche des candidats, qu’elle prend sous son aile ; la coach de l’équipe donne de judicieux conseils avant et pendant chaque épreuve, de quoi les aider à ressortir de la cellule avec une clé ou à finir une aventure avec un indice. Elle deviendra également connue pour tâter les muscles des candidats les plus costauds. Ses cheveux arrivant désormais à la nuque, elle porte souvent un haut sans manche, beige, dans les mêmes tons que le costume du présentateur (elle porte un grand manteau rouge pour les nocturnes). Elle n’hésite pas à prendre le dessus lorsqu’il s’agit de remettre l’équipe dans le bon chemin.

Les personnages

Cette année, la forteresse loge désormais douze personnages, tous plus mystérieux les uns que les autres. Passage en revus des personnages de ce Fort Boyard 1997 :

  • Le Père Fouras (depuis 1990) : centenaire gardien de Fort Boyard, siégeant principalement dans sa vigie. Il délivre une énigme à l’intellectuel de l’équipe, ce qui permettra aux aventuriers d’un jour de gagner soit une clé, soit un indice, si l’objet ne tombe pas à la mer en cas de mauvaise réponse. Blagueur avec les candidats à qui il fait un jeu de mot après l’énigme, il est très complice avec le Maître du fort avec lequel il échange de nombreuse séquence en début d’émission, ou en fin avec la « pensée du jour ». Il est joué par Yann Le Gac.
  • Passe-Partout (depuis 1990) : accompagne les candidats dans les dédales du Fort, ouvre et ferme chaque porte de cellule et collecte les clés ou indices remportés par l’équipe. Il est joué par André Bouchet.
  • Passe-Temps (depuis 1990) : accompagne l’intellectuel en vigie et chronomètre le temps pour chaque énigme. Il accompagne également l’équipe, d’épreuve en épreuve. Il est joué par Alain Prévost.
  • L’Homme Fort/Le Lutteur, aussi appelé « Bras d’Acier » (depuis 1990) : affronte les candidats masculins dans des épreuves comme le Bras de fer ou le Cabestan. Il est joué par Franck Forestier.
  • La Lutteuse, aussi appelée « Pénélope Gadoue » (depuis 1990)(uniquement en diurne) : affronte les candidates féminines dans l’épreuve de la Lutte dans la boue. Elle est jouée par Sylvie Manquest.



  • Le Magicien/Manipulateur, aussi appelé « Mr Reflex » ou le « Corsaire » (depuis 1990) : joue avec la concentration des candidats dans l’épreuve du Bonneteau. Il est joué par Gilles Arthur.
  • Félindra (depuis 1991) : s’occupe des tigres siégeant dans la Salle du trésor. A la fin de l’émission, elle tourne la tête de tigre pour libérer le trésor. Il s’agit là de sa dernière apparition avant la saison 1999. Elle est jouée par Monique Angeon.
  • Ariane (depuis 1991)(uniquement en diurne) : aide le candidat à venir vers elle grâce à un fil dans l’aventure du Labyrinthe obscur ; une fois le candidat arrivé, celui-ci doit lire sur son corps nu et parmi des peintures l’indice. Elle est jouée par Stéphanie Lesage.
  • La Boule (depuis 1994) et Sanson (depuis 1995) : vieux marin ayant échoué à Boyard et sonneur de gong officiel du Fort, il emmène, en tant que geôlier, les candidats fait prisonnier dans une cage au dessus des tigres. Il pousse également les candidats dans la trappe qui les mènera à la Salle du Conseil. Il est joué par Yves Marchesseau.



Le chien Sanson, lui, apporte toujours le parchemin que lui donnent les Maîtres des jeux au Père-Fouras pour lui faire découvrir la liste des candidats en début d’émission. Il s’agit cette année de ses dernières apparitions sur le Fort.

  • Les Maîtres des jeux (depuis 1995) : au nombre de six, ils défient chacun des candidats lors de duels d’adresse, de force, de logique ou de mémoire dans la Salle du Conseil que préside le Maître du Fort. Ils sont joués par les divers comédiens présents sur le Fort ou par des membres de l’équipe technique.
  • Jaba le pirate (depuis 1995) : ancien officier de la marine, ce pirate fou défie les candidats dans un jeu de lancer avec l’épreuve des Poignards et un des candidats au cours de l’aventure de la Tête chercheuse. Il apparaît également, de nuit, dans l’éphémère aventure de l’Énigme visuelle/Rébus. Il est joué par Yan Lukes.
  • La Sauvageonne (depuis 1996) : guette les candidats durant leur progression dans l’aventure, et, au détour de couloirs ou escaliers, enlève un des membres de l’équipe pour le faire jouer à un jeu de hasard et ainsi lui faire gagner des boyards supplémentaires. Elle place également un rat dans le labyrinthe en bois de feu Ratman pour désigner le candidat qui subira l’épreuve de la Cage aux tigres. Il s’agit là de ces dernières apparitions dans le jeu. Elle est jouée par Iléana Brillant.

Les nouvelles épreuves

Le cru 1997 est synonyme de l’arrivée de sept nouvelles épreuves, dont une récurrente et nécessaire pour continuer l’aventure (deux autres se placeront dans les décors reconstruits des cellules qui avaient pris feu un an plus tôt) ; on assiste par ailleurs à la suppression de trois anciens jeux (l’Assiette (1995), les Palets (1994) et la Poutre (1990)).

La Cage aux tigres (cellule 004 puis Salle du trésor) : Après avoir obtenu six clés, tous les candidats (les prisonniers étant libérés automatiquement) se rendent dans l’ancienne antre de Ratman. Là, la Sauvageonne pose un rat dans le labyrinthe de bois ; les candidats étant placés, dans l’escalier, devant une couleur différente, la sortie colorée que prendra le rongeur scellera le sort de l’aventurier malchanceux (les anciens prisonniers possède d’ailleurs, comme handicap, deux sorties à leur couleur). Une fois le candidat choisi et mis dans une cage, une trappe s’ouvre et il doit avancer au milieu des tigres, grâce à un pédalier, pour récupérer la 7e clé près de l’alphabet géant, qu’il attrape via une ouverture, et doit faire le chemin inverse.

La Chaloupe (cellule 206), en prenant la cellule du Pivot : Ramez moussaillons ! Dans cette cellule, deux candidats prennent place dans une chaloupe et, avec les rames, doivent pousser les piquets placés tout au long d’un rail. Plus les candidats rameront vite et en synchronisation, plus la clé, qui se trouve dans une lanterne, descendra.

La Colonne du libraire (cellule 2009), en remplacement de l’Assiette : Si le candidat s’y prend mal dans cette épreuve à prisonnier, il aura au moins un peu de lecture jusqu’à la fin des épreuves ! Au centre de la casemate se trouve une pile de livres au milieu de laquelle se trouve un coffret avec la clé ; pour la récupérer, il doit donc faire tomber la colonne. Mais il s’avère que ces livres retenait un mécanisme qui verrouille la porte. Pour pouvoir ressortir, l’aventurier doit donc reconstituer une pile dont la hauteur permet de remettre en place le mécanisme.

Le Fils à plomb (cellule 210) : La clé est fixé à un cadenas au plafond ; la petite clé qui ouvre celui-ci se trouve au fond d’un labyrinthe vertical en plexiglas. Pour la remonter, le candidat dispose de deux chainette qu’il va devoir accrocher de part et d’autre du petit socle sur lequel est fixé la clé ; une fois fait, il doit faire pivoter et passer ce socle à travers diverses trous de positions différentes. Si l’une ou l’autre chainette se décroche, il devra recommencer depuis là où la petite clé est tombée.

Le Grenier à grains (cellule 112), en remplacement de la Poutre : Avec une sorte de balance géante, le candidat, arrivé par une trappe en hauteur, doit placer des sacs à l’une des extrémités pour pouvoir élever l’autre côté et prendre la clé qui se trouve dans un des tiroirs eux-aussi en hauteur. Pour pouvoir sortir, il doit désormais faire le travail inverse et élever l’autre côté de la balance. L’épreuve est donc à prisonnier.

Le Pain de glace (cellule 211) (uniquement en nocturne) : Le Fort connait lui aussi de forte tempête de neige ! Dans cette épreuve entièrement gelée et donc destinée aux émissions diffusées durant les vacances de Noël, le candidat doit s’emparer d’un bloc de glace accroché au plafond de la salle. La clé y étant prisonnière, il doit approcher ce pain de glace de chalumeaux et le faire fondre suffisamment pour que le précieux sésame soit à portée de main (en faisant tout de même attention de ne pas se brûler en la saisissant).

Le Pied marin (cellule 107), en remplacement des Palets : Ça tangue au large du Fort, oui, mais également dans l’une de ses cellules ! Le candidat se retrouve dans la cabine d’un bateau en pleine tempête et va devoir fouiller chaque meuble, paniers et bien d’autres encore pour retrouver la clé, en évitant un maximum d’être balancer d’un bout à l’autre de la cellule. Quand la clepsydre est presque vide, une lumière rouge s’allume dans la cabine, signalant au candidat quand sortir.

A noter par ailleurs le retour du Bras de fer (1990) dans sa cellule d’origine, après réparations des décors due au sinistre de l’année passée ; l’épreuve du Pivot (1996), quant à lui laisse place au nouveau jeu de la Chaloupe et déménage dans la cellule 120.

Les nouveaux duels de la Salle du Conseil

Cette année, pas de nouveaux duels chez les Maîtres des jeux ; ils défient donc les candidats avec les jeux déjà créés.

Les nouvelles aventures

L’année 1997 permet de voir éclore quatre nouvelles aventures s’ajoutent au lot déjà bien fourni de celles apparues les années précédentes. Trois anciennes aventures, quant à elles, disparaissent (l’Échelle spéléo (1994), le Scaphandre (1995), le Surplomb (1996)).

  • L’Énigme visuelle de Jaba/Rébus (sur le chemin utilisé par les candidats)(uniquement en nocturne) : Aventure éphémère de la saison ; au cours de leur aventure, les candidats tomberont sur Jaba, à trois reprises, qui leur mimera une situation ou un personnage ; mis bout à bout, ils devront en déduire un mot qui sera un nouvel indice pour faire tomber le trésor (s’il est exact bien entendu !).
  • L’Escalier inutile (terrasse - parapet est)(uniquement en diurne) : Autre aventure éphémère de ce cru 1996. Le Fort compte de nombreux escaliers, pour pouvoir y accéder ou monter dans ses niveaux, mais il y en a un qui ne mène… nulle part ! Avec douze boules mis à sa disposition, le candidat doit descendre les marches d’un escalier surplombant la mer, tout en éviter les pièges (des marches instables). Arrivé au bout, il doit jeter, une à une, les boules restantes dans une boîte hors de portée ; si sept boules y sont entrées, il peut récupérer l’indice.
  • L’Esquif (escalier extérieur puis au large du Fort ) : Larguez les amarres ! L’indice est enfermé dans un coffre qui nécessite trois petites clés pour l’ouvrir. Le candidat se retrouve alors dans un kayak et dévale dans un premier temps les marches du grand escalier de granit, en prenant soin de ne pas se retourner. Une fois à l’eau, il devra pagayer, contre vents et marées, jusqu’à trois paniers, les accrocher à son embarcation et revenir vers son équipe. Là, ses camarades hisseront les trois paniers et ouvriront le coffre avec les clés.
  • Le Funambule (terrasse et cour intérieure) : Vol au dessus d’un nid… de boyards et de félins ! Dans cette aventure, le candidat va devoir jouer les funambules et progresser sur toute la longueur de la cour intérieure, les pieds sur un câble, les mains tenant un grand balancier (sorte de perche), l’indice se trouvant au bout en hauteur.

A noter que l’Arbalète (1991) fait son grand retour cette année après plus de quatre ans d’absence ; dans cette nouvelle version, les candidats doivent désormais tirer sur une cible se trouvant de l’autre côté de la terrasse du Fort. Une fois atteinte, l’indice est visible (dans les nocturnes, un système permet à la cartouche de revenir, accompagner de quelques feux d’artifice).

Les équipes de la saison estivale (juin-septembre 1997)

Émission n°1 du samedi 28 juin 1997 (Spéciale « 2Be3 ») :

  • Thierry Aymès, gymnaste
  • Franck Dalhaye, chanteur du groupe « 2Be3 »
  • Frédéric Lemoine, gymnaste
  • Filip Nikolic, chanteur du groupe « 2Be3 » (capitaine)
  • Barbara Solans, gymnaste
  • Amélie Villeneuve, gymnaste
  • Association défendue : « L’Enfant et bleu »
  • Gain : 10 000 Francs (soit environ 1 525 euros) – Perdu -

Émission n°2 du samedi 5 juillet 1997 :

  • Franck Adisson, kayakiste
  • Barbara Brighetti, parachutiste extrême
  • Wilfrid Forguès, kayakiste
  • Véronika Loubry, animatrice (capitaine)
  • Patrice Martin, skieur nautique
  • Robert Terii-Tehau, funboarder
  • Association défendue : « Dessine-moi un mouton »
  • Gain : 90 390 Francs (soit environ 13 775 euros)

Émission n°3 du samedi 12 juillet 1997 :

  • Benjamin Castaldi, animateur de télévision
  • Franck Esposito, nageur
  • Marc-Olivier Fogiel, présentateur de télévision (capitaine)
  • Ghani Yalouz, lutteur
  • France Zobda, comédienne
  • Pamela Zoo, comédienne
  • Association défendue : « Autisme Eure-et-Loire »
  • Gain : 92 520 Francs (soit environ 14 105 euros)

Émission n°4 du samedi 19 juillet 1997 :

  • Éric Alégret, rugbyman
  • Richard Crespi, rugbyman
  • Sophie Delemer, triathlonienne
  • François Duboisset, rugbyman et auteur
  • Sophie Favier, animatrice (capitaine)
  • Laurent Travers, rugbyman
  • Association défendue : « La Colline aux enfants »
  • Gain : 38 460 Francs (soit environ 5 863 euros)

Émission n°5 du samedi 26 juillet 1997 :

  • Catherine Chabaud, navigatrice (capitaine)
  • Anne Combier, navigatrice
  • Raphael Dinelli, navigateur
  • Lionel Lemonchois, navigateur
  • Frédéric Lepeutrec, régatier olympique
  • Olivier Wroczynski, navigateur montagnard
  • Association défendue : « Mécénat Chirurgie Cardiaque »
  • Gain : 157 220 Francs (soit environ 23 965 euros)

Émission n°6 du samedi 2 août 1997 :

  • Caroline Delemer, pentathlonienne
  • Christian Gaudin, handballeur
  • Axelle Guiguet, pentathlonienne
  • Brigitte Lesage, joueuse de beach-volley (capitaine)
  • Jackson Richardson, handballeur
  • Stéphane Stoecklin, handballeur
  • Association défendue : « Parrains par mille »
  • Gain : 10 000 Francs (soit environ 1 525 euros) – Perdu -

Émission n°7 du samedi 9 août 1997 :

  • Sarah Abitbol, patineuse en couple
  • Stéphane Bernadis, patineur en couple
  • Philippe Candeloro, patineur (capitaine)
  • Jacques Dechoux, préparateur physique
  • Laetitia Hubert, patineuse
  • Gwendal Peizerat, patineur de danse et en couple
  • Association défendue : « Horizons »
  • Gain : 82 000 Francs (soit environ 12 495 euros)

Émission n°8 du samedi 16 août 1997 (Spéciale « Tribal Jam ») :

  • Dida Diafat, boxeur
  • Jean-Christophe Lafaille, alpiniste
  • Bérénice Lortet, nageuse
  • Natalia Rougier, snowboardeuse
  • Joseph N’Tumba, musicien et danseur
  • Moïse N’Tumba, musicien et danseur (capitaine)
  • Association défendue : « Sparadrap »
  • Gain : 47 500 Francs (soit environ 7 235 euros)

Émission n°9 du samedi 30 août 1997 :

  • Luc Alphand, skieur (capitaine)
  • Sophie Forte, comédienne de one woman show
  • Olivier Galfione, présentateur de télévision
  • Vanessa Gusméroli, patineuse et médaillé de bronze 1997
  • Bérénice Lortet, nageuse
  • Cécile Nowak, judokate
  • Association défendue : « Projet Myéline »
  • Gain : 81 780 Francs (soit environ 12 467 euros)

Émission n°10 du samedi 6 septembre 1997 :

  • Sandrine Alexi, comédienne et imitatrice
  • Mélanie Angélie, animatrice
  • Priscille de Belloy, pilote automobile
  • Olivier Minne, animateur (capitaine)
  • Umberto Pelizari, Apnéiste
  • Alexandre Pesle, auteur et comédien
  • Association défendue : « A. F. L. M. (Association Française de la Lutte contre la Mucoviscidose) »
  • Gain : 60 410 Francs (soit environ 9 209 euros)

Émission n°11 du samedi 13 septembre 1997 :

  • Didier Bienaimé, comédien
  • Érick Chabot, comédien (capitaine)
  • Mathieu Delarive, comédien
  • Sophie Lefranc-Duvillard, skieuse
  • Perrine Pelen, skieuse
  • Érik Thiémé, funboarder
  • Association défendue : « F. A. I. T. 21 (Fédération des Associations pour l’Insertion sociale pour les personnes porteuses d’une Trisomie 21) »
  • Gain : 113 180 Francs (soit environ 17 250 euros)

Émission n°12 du samedi 20 septembre 1997 (spéciale « Worlds Apart ») :

  • Cal Cooper, chanteur du groupe « Worlds Apart »
  • Schelim Hannan, chateur du groupe « Worlds Apart »
  • Steeve Hart, chanteur du groupe « Worlds Apart »
  • Casey Legler, nageuse
  • Chantal Ménard, boxeuse
  • Nathan Moore, chanteur du groupe « Worlds Apart » (capitaine)
  • Association défendue : « Fondation Claude Pompidou »
  • Gain : 132 750 Francs (soit environ 20 235 euros)

Les équipes de la saison hivernale (octobre 1997-février 1998)

Émission n°13 du samedi 25 octobre 1997 (Spéciale « G-Squad »)(nocturne) :

  • Chris, chanteur du groupe « G Squad »
  • Gérald, chanteur du groupe « G Squad » (capitaine)
  • Géraldine Ladessus, chanteuse
  • Mika, chanteur du groupe « G Squad »
  • Marlon, chanteur du groupe « G Squad »
  • Sophie Nöel, présentatrice météo
  • Association défendue : « Les Liserons »
  • Gain : 25 610 Francs (soit environ 3 900 euros)

Émission n°14 du samedi 27 décembre 1997 (Spéciale Noël)(nocturne) :

  • Chéryl, chanteuse du groupe « ADM »
  • Mouss Diouf, comédien
  • Jean-Luc Lahaye, chanteur (capitaine)
  • Anne Lebreton-Cluzel, étudiante en CAPEPS
  • Myriam, chanteuse du groupe « ADM »
  • David Vincent, snowboarder
  • Association défendue : « Cent familles »
  • Gain : 89 570 Francs (soit environ 13 650 euros)

Émission n°15 du samedi 3 janvier 1998 (Spéciale Nouvel an)(nocturne) :

  • Mansour Bahrami, joueur de tennis
  • Djamel Bouras, judoka (capitaine)
  • Christophe Bourseiller, comédien et écrivain
  • Stéphanie Laurendeau, danseuse au Lido
  • Pépita, animatrice
  • Gérard Vives, comédien
  • Association défendue : « Ouverture »
  • Gain : 79 990 Francs (soit environ 12 190 euros)

Émission n°16 du samedi 23 février 1998 (Spéciale « Alliage »)(nocturne) :

  • Brian, chanteur du groupe « Alliage » (capitaine)
  • Steven, chanteur du groupe « Alliage »
  • Quentin, chanteur du groupe « Alliage »
  • Roman, chanteur du groupe « Alliage »
  • Sylvie Loeillet, comédienne
  • Stéphanie Loiseau, Miss Poitou-Charentes 1995
  • Association défendue : « Isis »
  • Gain : 45 130 Francs (soit environ 6 875 euros)

Dans la presse en 1997

Pour lire des articles de presse de la saison 1997, cliquez ici !

Au fil des saisons

Saison précédente : 1996 et l’arrivée de la Sauvageonne

Saison suivante : 1998 et l’apparition de la Bohémienne

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Photos : © France 2 / Gilles Scarella / DR.

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Captures : © France 2 / Adventure Line Productions.

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