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Sarah lelouch se dévoile

Par Thierry Masclot, TV Grandes chaînes, 11 juillet 2005

Publié le mercredi 2 août 2006 par Aurélien LECACHEUR - Directeur de la publication dans la rubrique Revue de presse 2005.

        

La présentatrice lève le voile sur les coulisses de l’émission et sur ses rapports avec sa famille. Trop réservée pour marcher sur les traces de son réalisateur de père, elle se bat pour s’ouvrir un avenir à la télé. Le jour où elle nous a reçus dans le fort, le ciel était bleu. Disponible et détendue entre deux tournages, elle emprunte un briquet à Passe-Partout et s’installe dans la salle de maquillage.

C’est votre troisième saison à Fort Boyard. Accro au Père Fouras ?

Cètte émission me tient vraiment à cœur. J’ai des tonnes de super souvenirs dans le fort. A chaque fois, je vis cette expérience comme une période de vacances... Et tu as vu ce cadre ? En plus, on passe notre temps à se marrer, j’ai l’impression d’être avec mes frères et sœurs !

Testez-vous les épreuves ?

Oui. je me lance dès que possible. Ça m’aide à conseiller les candidats pendant les enregistrements.

Quelles épreuves ne tenteriez-vous pour rien au monde ?

Le saut à l’élastique au-dessus de la cour intérieure du fort. Me jeter sur du béton, ça me terrorise. Pourtant, je sais que c’est sécurisé.

Racontez-nous une journée type à Fort Boyard ?

Les candidats arrivent dans le fort vers 15h45. Je vais les voir dans la salle de repos et j’écoute leur cri de guerre. L’enregistrement démarre vers 16 heures. On tourne toute la première partie, Ensuite, je rentre à l’hôtel, en fonction des marées. Je n’y arrive jamais avant 23 heures. Olivier Minne s’est aménagé une chambre dans le fort. Moi, j’ai besoin de faire une coupure. Si je restais, je gagnerais du temps ! Le lendemain matin, je reviens pour le réveil et les aventures. L’émission se termine vers 13 heures. Je peux déjeuner, me changer et me préparer pour l’émission suivante.

Avez-vous déjà été témoins d’incidents avec les candidats ?

Quand un candidat refuse une épreuve, on ne coupe pas les caméras. Du coup, il change d’avis par peur du ridicule. Cela s’est déjà produit pour le saut à l’élastique. Mais, en trois ans d’émission, je n’ai jamais vu un candidat sortir tétanisé, meurtri, malade, blessé ou traumatisé.

On vous voit beaucoup l’été, mais peu dans l’année. Trop gentille pour réussir à la télé ?

Trop gentille ? Merci, je le prends comme un compliment. C’est vrai que je suis timide, mais, quand on me marche dessus, je sais riposter. Je n’ai pas ma langue dans ma poche ! Je suis passionnée par la télévision. Alors, je peux vous dire que je serai encore là dans dix ans !

Rêvez-vous d’une carrière à la Flavie Flament ?

Les gros événements me font rêver, je ne vais pas dire le contraire. Présenter la fête de la Musique, ce serait top ! J’aimerais animer régulièrement des primes sur France 2. (Elle touche la table en bois.)

Vous vous dites téléphage. Vous regardez les sagas ? L’Ile de la tentation ? Intervilles ?

Les sagas, pas du tout. L’Ile de la tentation encore moins. Quant a Intervilles, ce n’est pas le genre d’émission que j’apprécie...

Que reste-t-il ?

Koh-Lanta. j’adore !

Votre père essaie-t-il encore de vous convaincre de faire du cinéma ?

Je n’en ferai jamais. Je crois qu’il l’a compris. Pour lui, la télé, ce n’est pas prestigieux. Il n’a jamais été très fier de mon métier d’animatrice, même s’il dit le contraire. J’ai toujours été le canard boiteux de la famille.

Entre nous, la volonté de faire de la télévision, c’est une manière d’embêter papa ?

Quand tu grandis dans une famille connue, tu as besoin de reconnaissance, tu as peur de te planter dans le cinoche. Mais, comme tu aimes les métiers de l’image, tu te tournes vers la télé. J’en ai peut-être fait par esprit de contradiction. Je suis assez rebelle. Mais, en toute sincérité, j’ai toujours été passionnée de télé, j’ai réalisé mes premiers pilotes à l’âge de 18 ans, avec mes potes. Tout mon argent de poche passait dans la location de caméras.

Votre fille de sept ans, se réjouit-elle de vous voir à la télé ?

Au départ, je l’ai mise devant Fort Boyard en lui disant : « Regarde, c’est Maman à la télé ! » Depuis, c’est son émission préférée ! Tous ses potes m’adorent parce que je leur ramène des boyards* ! (Rires.)

Elle est fière de vous ?

L’autre jour, au restaurant, elle a remarqué qu’un garçon m’avait reconnue. Elle était trés heureuse. Elle a conscience d’être dans une famille pas comme les autres. Son père travaille dans l’univers du cinéma, elle voit des posters de son grand-père à la Fnac...

Comment se passe la séparation pendant Fort Boyard ?

C’est très dur... Je culpabilise souvent. L’absence de ma fille est la chose la plus difficile à supporter. Et, parfois, je me mets même à pleurer comme une madeleine...

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