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TV Envie a testé les jeux de l’été

Par Nicolas Palité, TV Envie, 20 juin 2005

Publié le dimanche 30 juillet 2006 par Aurélien LECACHEUR - Directeur de la publication dans la rubrique Revue de presse 2005.

        

« Je n’ai plus de souffle, ni de bras » Nicolas a testé en avant première les nouvelles cellules du fort. Gros efforts et émotions fortes. Un sacré souvenir !

A TVENVIE, ils m’avaient dit qu’aller à Fort Boyard était un privilège. C’est vrai que ce monument historique, unique et magique, n’est pas ouvert au public. Mais, alors que nous approchons du fort, en bateau - est-ce parce que la mer est forte ? -je sens monter l’appréhension. Je n’ai pas torî. Première surprise : pour entrer dans le fort, ni escalier ni ponton. Le visiteur doit donc s’accrocher à une nacelle dirigée par une grue. Et me voilà bientôt suspendu à une dizaine de mètres au-dessus du vide, ballotté par le vent.

Ça commence bien. Heureusement, Sarah Lelouch m’attend à l’arrivée. Elle m’annonce avec un grand sourire que « les nouvelles épreuves sont formidables et dans l’esprit qui a construit le succès du fort depuis quinze ans ». Vraiment ? Tout aussi enthousiaste, Olivier Minne qui nous rejoint, ajoute : « Cette année, on a privilégié l’esprit d’équipe. Quatre nouvelles épreuves sur cinq se font à plusieurs. »

Nous entrons dans la première cellule où nous découvrons neuf perches de trois mètres. L’épreuve, inspirée du jeu du morpion, consiste à les escalader pour trouver les trois qui dessinent la bonne ligne. J’en ressers amusé mais sans force dans les bras. Jusqu’ici tout va bien. Mais les défis s’enchaînent. Seconde cellule : ambiance Far West, au sol du goudron et des plumes. Il s’agit de déplacer à deux une barrique et de la faire rouler vers trois clés qui vont libérer les cadenas contenant une des fameuses clés du fort. Facile mais salissant.

A peine sorti, il faut déjà courir dans les escaliers pour atteindre une autre cellule . Cette fois, te but du jeu est de vider et remplir trois louches de sel afin de libérer une autre clé. Très technique, surtout ne pas s’énerver. On me dispense de l’épreuve suivante (la production ne veut pas qu’un journaliste se foule la cheville). Cette cellule est séparée en deux par une paroi. Deux candidats qui ne se voient pas mais peuvent se parler doivent la longer chacun de leur côté en marchant sur de très fines corniches tout en s’aidant de cordes qui coulissent et qui, lorsqu’on tire d’un côté, disparaissent de l’autre...

Il me reste une dernière épreuve à accomplir : récupérer une clé accrochée au plafond à l’aide d’un lustre, une corde et un sac d’une dizaine de kilos. Il faut donc soulever le sac, essayer d’accrocher la corde au lustre puis trouver un moyen d’atteindre la clé. Le tout en moins de deux minutes. 1 ’55’. Gagné ! Le maître des jeux me sourit : je n’ai plus de souffle et plus de bras ! Je mesure combien les candidats vont devoir être courageux cet été. Fort Boyard, c’est très fort !

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