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SAISON 1993 : le Fort ouvre son coeur

Et Cendrine Dominguez s’installa à Boyard...

Publié le dimanche 31 juillet 2011 par Guillaume COMONT - Rédacteur en chef, Kévin TOLBIAC dans la rubrique Règles du jeu depuis 1990.

        

A partir de cette année, le Fort accueille exclusivement des bénévoles et célébrités jouant pour des associations caritatives, le tout lors de dix numéros estivaux ; l’occasion également d’assister aux premiers pas du tandem Laffont-Dominguez. Le groupe des habitants du Fort évolue peu, mais un tout nouveau cuistot fait son entrée dans la redoutable équipe. Il est chargé d’arrêter des projectiles dans une sorte de chamboule tout boyardesque. Tout un programme !

1993. Nelson Mandela se voit décerner le Prix Nobel de la paix. Bill Clinton, fraîchement élu président des États-Unis, inspire le renouveau démocrate après plus de dix ans de républicains au pouvoir ; pour cela, il participera, lors de cette première année de présidence, à un rapprochement historique entre Israël et la Palestine, représentées par leurs chefs d’État respectifs, Yitzhak Rabin et Yasser Arafat, à Washington D.C. en septembre. En France, sportivement parlant, l’Olympique de Marseille réussit en mai à remporter la Ligue des Champions, couronnant le meilleur club européen, une premières pour un club de football de l’Hexagone. Au niveau politique, la droite revient au pouvoir par la voie parlementaire pour un exécutif à deux têtes engendrant une nouvelle cohabitation : celle entre le Président Mitterrand et le Premier ministre Balladur ; l’occasion pour un membre du nouveau gouvernement d’être mis sous le feu des projecteurs lors de l’affaire « Human Bomb », un certain Nicolas Sarkozy. Fort Boyard n’échappe pas à la règle de ces petites révolutions : le Trésor récolté par chaque équipe va exclusivement, à partir de cette année, à différentes associations caritatives (nouveauté 1993). De plus, la saison ne s’étend plus que sur deux mois, soit 10 numéros (cette année, les mercredis soir). Enfin, dernier changement majeur, Cendrine Dominguez s’invite dans la danse ; elle ne s’est pas encore que son rôle dans l’animation du jeu couvrira une décennie…

Les règles du jeu

L’émission est, pour cette nouvelle saison, diffusée le mercredi et sponsorisée par les produits Danone Kids.

Cette année, les règles ne diffèrent pas de la saison précédente : les candidats - parmi lesquels quelques célébrités (nouveauté 1993) - subissent épreuves et aventures, dans le but de récolter clés et indices, avant de pouvoir entrer dans la Salle du Trésor et déverrouiller le coffre au million de boyards. S’ils sont faits prisonniers lors des épreuves, ils doivent se soumettre à un jeu de hasard, dirigé par Ratman, pour pouvoir être libres.

Les seuls changements se trouvent avec le passage du chronomètre général de 70 à 75 minutes (nouveauté 1993), mais aussi l’arrivée de nombreuses saynètes entre le Maître du fort et ses pensionnaires et d’un pré-générique.

C’est d’ailleurs dans celui-ci que Patrice Laffont dévoile la grande révolution qui s’est opérée sur le Fort : « jouer, c’est aussi avoir du cœur » ; ainsi, « Fort Boyard ouvre ses fenêtres sur le monde » et permet à diverses associations de récolter, chaque semaine, des fonds via ses bénévoles ou des célébrités jouant pour elles (nouveauté 1993). Le Fort se montre ainsi généreux !

- Les épreuves (la quête des 7 clés) – chrono de 75 minutes

L’émission s’ouvre par un court reportage sur l’association défendue par les candidats du jour. S’en suit un passage en revue de l’équipe venue s’emparer du trésor ; après avoir parcouru les nombreux dédales du Fort, Passe-Partout et Passe-Temps rejoignent le Maître du Fort dans ce qui s’apparente à son antre. Là, grâce à toute une machinerie mise en route par ces trois hommes, Patrice Laffont sort un grimoire d’un chaudron enfumé et, en voix-off, délivre l’identité de chaque aventurier.

Après le générique, une saynète met en scène, de façon humoristique, le Maître du Fort avec un ou plusieurs habitants de Boyard, voire le Père Fouras, cette année plus enclin à faire de l’humour.

Le but ultime des candidats est d’accéder à la Salle du trésor et de s’emparer d’un butin généreux pour l’association. Cependant, pour y entrer, les candidats doivent en déverrouiller la porte, celle-ci présentant 7 serrures. 7 clés sont donc nécessaires pour l’aboutissement de cette aventure, aucun autre chemin ne menant à ce lieu sacré.

Pour pouvoir récolter ces clés, les six candidats devront affronter des épreuves intellectuelles, physiques, de force, de logique, d’endurance, d’agilité, et bien d’autres qualités nécessaires dans leurs profils.

Le coup de gong, marquant le début de l’aventure de 75 minutes, est donné par Sumo, après une rapide présentation des candidats, à côté de l’entrée principale du Fort dans la cour intérieure ou sur la passerelle du premier étage. Le candidat nommé « intellectuel » doit alors se rendre dans la vigie et répondre à une énigme du Père Fouras et donner à l’équipe le « plan du Fort » indiquant le parcours qu’ils devront suivre.

Pour cette première épreuve, comme pour les autres fois où l’intellectuel sera sollicité pour répondre à un problème de logique concocté par le vieux sage, si le candidat répond juste avant la fin du sablier, l’équipe remporte la clé. Dans le cas contraire, le Père Fouras jette la clé à la mer et un candidat, le « plongeur », devra sauter et nager dans l’Atlantique pour la récupérer et rejoindre ses coéquipiers après être remonté dans la forteresse grâce à un grand filet à escalader.

Pour le reste de l’équipe, chaque épreuve est également chronométrée par une clepsydre ; si des candidats non vigilants ne ressortent pas à temps des cellules, ils sont enfermés sur place puis emmenés en prison par Sumo dans son antre, et l’équipe doit continuer l’aventure avec un effectif amoindris. Le candidat pourra être libéré à la fin de cette partie.

  • L’oubliette (moins de 7 clés récoltées) :

Après une quinzaine d’épreuves et arrivé à moins de 20 minutes du chronomètre général, si les 7 clés n’ont pas encore été récoltées, l’équipe devra sacrifier un candidat pour récupérer les clés manquantes en allant aux oubliettes. Celui-ci restera alors enfermer jusqu’à la fin de l’émission.

Les oubliettes du Fort se situent au carrelet, non loin de la plateforme d’où se jettent les candidats pour récupérer la clé à la mer. L’ouverture de l’oubliette étant très étroite, c’est généralement une femme que l’on y envoie. Ce sont les hommes de l’équipe qui ouvre l’oubliette qui est fermée par une grosse pierre. Pour ce faire, ils utilisent une barre de fer accrochée de part et d’autre de la pierre. Une fois que le candidat sacrifié est passé dans l’oubliette et a donné la ou les clés manquantes à son équipe, les hommes referment l’oubliette.

- Ratman (la libération des prisonniers) – reste du chrono

Pour libérer les candidats faits prisonniers durant les épreuves, l’équipe se rend à la prison, au rez-de-chaussée du Fort, après l’ouverture des portes par Sumo. Là, le personnage de Ratman gère un jeu de hasard scellant irrémédiablement le sort de chaque prisonnier : un rat est placé dans un petit labyrinthe de bois et la sortie qu’il prendra indiquera la suite de l’aventure. L’animateur demande alors au candidat prisonnier de choisir la couleur du rat (noir ou blanc) et la couleur de la sortie (rouge ou noire). Si le rat prend la sortie dont la couleur a été choisie par le candidat, celui-ci est libérer. Dans le cas contraire, il reste en prison jusqu’à la fin de l’émission.

- Les aventures (la quête des indices) – reste du chrono

Une fois la grille déverrouillée, un nouveau défi de taille est à relever : pour ouvrir la Fontaine à boyards contenant plus d’un million de pièces d’or, l’équipe doit venir à bout d’une série d’épreuves, dans le reste du temps imparti, avec au programme des jeux aériens, nautiques, éprouvants, inquiétants ou uniques, les confronter à leurs peurs ou phobies, à divers animaux peuplant le vieux fort, dans un temps limité pour rapporter une cartouche-indice.

Les énigmes du Père Fouras sont également présentent dans cette deuxième partie de l’aventure. Les différentes définitions de l’énigme permettent à l’intellectuel, en les recoupant, de trouver un nouvel indice.

Chaque cartouche renferme un indice qui, mis bout à bout avec d’autres, leur permettra d’en déduire le mot code du jour pour l’ultime partie du jeu. Chaque cartouche est ouverte après chaque aventure réussie, ce qui permet aux candidats de réfléchir au mot code tout en continuant leur progression, et de juger s’il est préférable de continuer d’amasser des indices ou d’aller directement à la Salle du Trésor.

- La Salle du Trésor (la récolte du trésor) – 3 minutes

Vers la fin du chronomètre général, ou si elle l’a décidée, l’équipe se rend devant la Salle du trésor. Si un doute subsiste sur le mot code, des candidats peuvent se sacrifier ; ils plongent alors leur main dans une tête de tigre métallique afin d’en récupérer un indice supplémentaire mais ils resteront alors enchaîner à cette tête et ne pourront entrer dans la Salle.

Les candidats sonnent alors la cloche pour faire sortir les tigres puis rentre dans la Salle du Trésor une fois que la grille s’ouvre. Il ne leur reste plus qu’à écrire le mot code qu’ils pensent être le bon en se positionnant sur les lettres d’un grand alphabet géant ou en y positionnant des boulets.

Félindra tourne alors une tête de tigre, sur ordre de l’animateur, pour enclencher le mécanisme ; si le mot-code est correct, une pluie de boyards se déverse dans la Fontaine et les candidats doivent effectuer le maximum d’aller-retour pour amasser le plus d’argent. Si le mot code inscrit est faux, ils doivent ressortir par la grille. Pendant l’attente de la réponse finale, lorsque les candidats sont sur l’alphabet géant, de brèves images de l’association défendue rappellent l’enjeu de cette chasse au trésor au milieu des mers.

La pesée sur le proscenium permet enfin aux valeureux aventuriers de savoir combien ils ont gagné. Si l’équipe a échoué, l’association remporte tout de même une somme de 10 000 francs (soit environ 1 525 €).

L’animatrice raccompagnant l’équipe au bateau, l’émission se conclut par la « pensée du jour » que le Père Fouras délivre au Maître du Fort dans sa vigie ainsi qu’aux téléspectateurs.

Les animateurs

L’animateur et l’animatrice gardent leur rôle respectif des précédentes années : Maître du fort et coach de l’équipe. Cependant, si Patrice Laffont reste à nouveau aux commandes, une nouvelle animatrice est de la partie, remplaçant Valérie Pascale (1992) ; il s’agit de Cendrine Dominguez, qui formera, au fil des ans, avec Patrice Laffont, le tandem d’animation du jeu ayant eu la plus grande longévité.

Patrice Laffont : Fort de son passé de comédien, Patrice Laffont aborde la présentation du jeu à mi chemin entre l’animation et le jeu d’acteur : il reprend le rôle du Maître du Fort. Nouveau changement vestimentaire avec cette année un pantalon marron, et une chemise blanche surmontée d’un veston de cuir brun, lui-même surmonté d’une veste de cuir brun lorsque le temps est couvert. Complice des personnages du Fort dont il a autorité sur eux, le Maître du fort règne sans partage sur le vieux Boyard. Cependant, face au nouvel enjeu de cette chasse au trésor et face à des candidats célèbres, il se montre bien moins sarcastique envers les aventuriers venus sur le Fort, parlant même d’une « réputation que l’on lui a prêtée » lorsque certains lui parle de sa rudesse des saisons précédentes.

Durant le reste du jeu, Patrice Laffont s’entretient en aparté avec les téléspectateurs pour les tenir au courant des épreuves à venir ou des histoires liées au Fort ou à ses personnages. De nombreuses saynètes le mettent également en scène avec les pensionnaires du Fort (avec en tête les « Passes » et Sumo). En fin d’émission, il quitte l’équipe pour rejoindre le Père Fouras en vigie et ainsi venir écouter la « pensée du jour ».

Cendrine Dominguez : Nouvelle venue lors de cette saison, Cendrine Dominguez amène un nouveau souffle dans l’animation du jeu, après avoir animé des émissions comme « 40 degrés à l’ombre » ou encore « Sportissimo ». Femme du célèbre tennisman Patrice Dominiguez, elle se montre très proche des candidats, qu’elle prend sous son aile ; la nouvelle coach de l’équipe donne de judicieux conseils avant et pendant chaque épreuve, de quoi les aider à ressortir de la cellule avec une clé ou à finir une aventure avec un indice. Elle deviendra également connue pour tâter les muscles des candidats les plus costauds. Elle tient tête également au Maître du fort lors de ses remarques sur les performances de l’équipe, même si celui-ci s’est radoucit.

Les personnages

Cette année, la forteresse loge treize pensionnaires dont un nouveau dont le rôle reste assez figuratif : le cuisinier du Fort, qui ne laisse pas les candidats accéder si facilement à sa réserve. Passage en revus des personnages de cette saison 1993 Fort Boyard :

  • Le Père Fouras (depuis 1990) : centenaire gardien de Fort Boyard, siégeant principalement dans sa vigie. Il délivre une énigme à l’intellectuel de l’équipe, ce qui permettra aux aventuriers d’un jour de gagner soit le plan du fort, soit une clé, soit un indice, si l’objet ne tombe pas à la mer en cas de mauvaise réponse. Très complice du Maître du fort, et plein d’humour à partir de cette année, il échange de nombreuse séquence avec lui en début d’émission, ou en fin avec la « pensée du jour ». Il est joué par Yann Le Gac.
  • Passe-Partout (depuis 1990) : accompagne les candidats dans les dédales du Fort, ouvre et ferme chaque porte de cellule et collecte les clés ou indices remportés par l’équipe. Il est joué par André Bouchet.
  • Passe-Temps (depuis 1990) : accompagne l’intellectuel en vigie et chronomètre le temps pour chaque énigme. Il accompagne également l’équipe, d’épreuve en épreuve. Il est joué par Alain Prévost.
  • L’Homme Fort/Le Lutteur, aussi appelé « Bras d’acier » (depuis 1990) : affronte les candidats masculins dans des épreuves comme le Bras de fer, la Poutre ou le Tirer de corde. Il est joué par Christian Bories.
  • La Lutteuse, aussi appelée « Pénéloppe Gadoue » (depuis 1990) : affronte les candidates féminines dans l’épreuve de la Poutre. Elle est jouée par Héloïse Brunet.
  • Le Magicien/Manipulateur, aussi appelé « Mr Reflex » ou le « Corsaire » (depuis 1990) : joue avec la concentration des candidats dans l’épreuve du Bonneteau et du Voleur de clé. Il est joué par Gilles Arthur.
  • Félindra (depuis 1991) : s’occupe des tigres siégeant dans la Salle du trésor. A la fin de l’émission, elle tourne la tête de tigre pour délivrer le trésor. Elle est jouée par Monique Angeon.
  • Ariane (depuis 1991) : aide le candidat à venir vers elle grâce à un fil dans l’aventure du Labyrinthe obscur ; une fois le candidat arrivé, celui-ci doit lire sur son corps nu et parmi des peintures l’indice. Elle est jouée par Emmanuelle Grimaldi.
  • Le Vendeur d’indices (depuis 1991) : dans l’aventure du même nom, il remet au candidat l’indice en échange de divers services. Il est joué par Manuel Blanquet.
  • Sumo (depuis 1992) : sonneur du gong de Boyard et gardien de la prison du Fort ; emmène les candidats faits prisonniers dans son antre, et ouvre celle-ci au reste de l’équipe lors de la libération de ces derniers. Il attache également une candidate à un poteau dans l’épreuve de la Cagoule. Il est joué par Raymond Khamvene.
  • Ratman (depuis 1992) : permet la libération des candidats grâce à un jeu de hasard avec un rat. Il est joué par Guy Demazure, animalier de l’émission.
  • Le Professeur désagrégé (depuis 1992) : soumet les candidats à un ou plusieurs calculs mentaux dans l’épreuve des Calculs à la suite. Il est joué par Manuel Blanquet.
  • Le Cuisinier (nouveau personnage) : présent dans l’épreuve de la Réserve, il empêche le candidat, dans un jeu de chamboule-tout géant, de toucher ses boîtes de conserve avec des balles. Il est joué par Christian Bories.

Les nouvelles épreuves

En cette saison 1993, sept nouvelles épreuves s’ajoutent à celles déjà jouées dans les saisons précédentes ; trois anciennes épreuves disparaissent (la Balançoire, le Coffre-fort et les Pierres empilées/Puzzle). Les épreuves des Engrenages et de la Lutte dans la boue ne sont, elles, pas jouées cette année. Passage en revue de ces nouveaux jeux.

  • La Boîte à bille (cellule 109) : Deux candidats doivent faire pivoter et pencher un grand labyrinthe grillagé afin de faire avancer une boule jusqu’à un mécanisme libérant la clé, le tout en empruntant le bon chemin et en évitant les trous. Ils n’ont que trois essais, représentés par trois boules.
  • Les Cylindres (cellule 214), en remplacement de la Balançoire : Une candidate, de préférence (pour le plus grand bonheur des hommes…), doit évoluer à califourchon le lot de cylindres, de tailles et de sensibilité différentes, mais avec sang froid et calme afin de ne pas tomber en faisant tourner un des cylindres. La clé se trouve accrochée au plafond, au dessus du dernier cylindre. Culte !
  • L’Échelle infernale (cellule 110) : Autre épreuve devenue culte avec le temps. La clé se trouvant au plafond, le candidat, après s’être assuré, doit monter le long d’une échelle embrassant la voûte de la cellule. Celle-ci étant incomplète, il doit rajouter des barreaux au fur et à mesure de sa progression, en prenant ceux qu’il trouvera sur son chemin ou en réutilisant ceux déjà placés.
  • Le Mot de passe (cellule 211) en parallèle des Pierres extérieures : Épreuve à prisonnier : s’emparer de la clé est très aisé, mais sortir de la cellule est une autre histoire ! Enfermé derrière une grille après son arrivée dans la casemate, et après avoir récupérer la clé se trouvant dans un petit coffre, le candidat dispose de grosses clés surmontées de lettres. Celles-ci placées dans le bon ordre dans les serrures de la grille, et formant un mot, il peut alors sortir.
  • La Réserve (cellule 106), en remplacement de Pierres empilées : Dans ce jeu de chamboule-tout géant, le candidat se rend dans la réserve du Fort. Mais le cuisinier de Boyard garde jalousement ses conserves, au fond de la salle sur une étagère, que le candidat doit faire tomber à l’aide de balles. Il n’hésitera donc pas à contrer les tirs du candidat ! Grâce au plan incliné et après quelques tirs victorieux, le candidat peut récupérer les conserves et y chercher la clé à l’intérieur, parmi les leurres.
  • La Tête dans l’eau (cellule 120) : Le candidat, tout en tenant fermement deux poignées fixées à des élastiques avec ses mains, doit plonger sa tête dans un bocal d’eau et prendre la clé avec sa bouche. Pour ressortir de la cellule ensuite, il doit reculer tout en tenant toujours ses poignées et taper sur la porte avec son pied ; s’il lâche, la porte ne peut pas s’ouvrir.
  • Le Tonneau (cellule 217), en remplacement du Coffre-fort : Le Père Fouras possède sa propre cave à vins ! Dans cette épreuve, au milieu de bouteilles et de fûts, le candidat doit, à l’aide des outils de tonnelier, enlever les arceaux d’un tonneau trônant au centre de la cellule. Celui-ci ne renferme pas un Pineau des Charentes mais la clé.

Les aventures

Cette année, deux nouvelles aventures font leur apparition, tandis que les anciens jeux des Araignées et des Bouées disparaissent ; l’Arbalète, elle, n’est pas jouée cette année. Passage en revue de ces nouveautés.

  • Les Araignées et scorpions (cellule 211) : Variante de l’aventure des Araignées (1991-1992). Dans une cellule du Fort, le candidat doit emprunter plusieurs couloirs avant de pénétrer, par une trappe, dans un petit espace fait de filets. A l’intérieur de celui-ci, il trouve des mygales sur le sol et les côtés, ainsi que des scorpions dans un coffre. Le candidat doit alors saisir ces petites bêtes et chercher l’indice placé sur elles, parmi des leurres (les papiers sont placés sur l’abdomen de certaines araignées, et dans une pince de certains scorpions).
  • La Chaîne (carrelet - extérieur de la cellule 019) : Une variante de l’Échelle infernale, cette fois-ci à la verticale. Le long de la paroi du Fort, que surplombe la vigie, se trouve une poutre en hauteur sur laquelle est attachée une chaîne. L’indice se trouvant en haut de cette chaîne, le candidat doit grimper le long de celle-ci et grâce à des étriers ; certains sont déjà placés en bas de la chaîne, mais il doit également placer ceux qui lui ont été mis à sa disposition.

Les équipes de la saison estivale (juin-septembre 1993)

Émission n°1 du mercredi 30 juin 1993 :

  • Dominique Bayle, co-fondatrice de l’association
  • Yves Duteil, chanteur (capitaine)
  • Bo Kristensen, responsable commercial
  • Laurence Maurin, marin d’Etat
  • Bertrand Poirier, responsable commercial
  • Marc Vanek, moniteur d’éducation physique
  • Association défendue : « Les Petits Princes »
  • Gain : 98 030 Francs (soit environ 14 940 euros)

Émission n°2 du mercredi 7 juillet 1993 (Spéciale animateurs de France 2 et France 3) :

  • Lionel Cassan, animateur
  • Gérard Holtz, animateur (capitaine)
  • Philippe Lefait, animateur
  • Julien Lepers, animateur
  • Christine Miller, animatrice
  • Marie-Ange Nardi, animatrice
  • Henri Sanier, animateur
  • Association défendue : « Emmaüs France »
  • Gain : 91 560 Francs (soit environ 13 955 euros)

Émission n°3 du mercredi 14 juillet 1993 (Spéciale cascadeurs américains du Buffalo Bill Wild West Show) :

  • Hugues Dalmagro (dit « Lucky Luke »), cascadeur
  • Kimberley Cardinal (dite « La Force tranquille »), cascadeuse
  • Leslie Rain (dite « Porte-clé »), cascadeuse
  • Robin Brown (dit « La Blondeur »), cascadeur
  • Steve Rally (dit « Calme trompeur »), cascadeur
  • Wade Childress (dit « Pompes en série »), cascadeur (capitaine)
  • Henri, employé à Disneyland
  • Association défendue : « A.I.C.F. (Action Internationale Contre la Faim) »
  • Gain : 82 230 Francs (soit environ 12 530 euros)

Émission n°4 du mercredi 21 juillet 1993 (Spéciale joueurs du XV de France) :

  • Abel Benazi, rugbyman
  • Philippe Beneton, rugbyman
  • Thierry Lacroix, rugbyman
  • Olivier Roumane, rugbyman
  • Philippe Saint-André, rugbyman
  • Jean-François Tordeau, rugbyman (capitaine)
  • Association défendue : « Adicare »
  • Gain : 137 760 Francs (soit environ 20 995 euros)

Émission n°5 du mercredi 28 juillet 1993 (Spéciale sauveteurs en mer) :

  • Fréderic Barraquand, étudiant et sauveteur
  • Thierry Bessière, technicien en maintenance informatique et sauveteur
  • Christophe Camousseigt, étudiant et sauveteur
  • Martine Ceberio, étudiante et sauveteuse
  • Laurent Dubois, étudiant et sauveteur (capitaine)
  • Virginie Herbert, lycéenne et sauveteuse
  • Association défendue : « S.N.S.M. – Les Sauveteurs en Mer (Société Nationale de Sauvetage en Mer) »
  • Gain : 10 000 Francs (soit environ 1 525 euros) – Perdu -

Émission n°6 du mercredi 4 août 1993 :

  • Dominique Bellet, professeur de médecine (capitaine)
  • Bruno Deval, docteur en médecine
  • Sandrine Juillard, assistante de direction
  • Isabelle Marcillac, pharmacienne
  • Omar Safsaf, chef d’entreprise
  • Michel Videau, professeur de médecine
  • Association défendue : « A.R.C. (Association pour la Recherche sur le Cancer) »
  • Gain : 66 550 Francs (soit environ 10 140 euros)

Émission n°7 du mercredi 11 août 1993 :

  • Bruno Boulanger, employé dans une entreprise d’entretien
  • Claire Brunel, sans profession
  • Daniel Christophe, officier de carrière (capitaine)
  • Christian D’Auzac, médecin
  • Florence Graspelli, professeur d’éducation physique
  • Christophe Quinton, technicien supérieur
  • Association défendue : « Trans-Forme »
  • Gain : 94 250 Francs (soit environ 14 365 euros)

Émission n°8 du mercredi 18 août 1993 :

  • Éric Bouvat, médecin
  • Jean Juras, médecin
  • Anne Piquereau, kinésithérapeute et championne de France du 100 mètres haies
  • Jess Sabri, chirurgien
  • Gérard Saillant, professeur responsable du service de chirurgie orthopédique et traumatologique du CHU la Pitié-Salpêtrière (capitaine)
  • Patricia Thoreux, chirurgien
  • Association défendue : « Madinina »
  • Gain : 10 000 Francs (soit environ 1 525 euros) – Perdu -

Émission n°9 du mercredi 25 août 1993 :

  • Gilles Brücker, professeur en médecine et président d’honneur de l’association (capitaine)
  • Alban Dore, militaire
  • Jean Gari, militaire
  • Franz Payelle, aide-soignant
  • Jacqueline Penisson, responsable de magasin
  • Magali Primault, infirmière
  • Association défendue : « Médecins du Monde »
  • Gain : 131 640 Francs (soit environ 20 060 euros)

Émission n°10 du mercredi 1er septembre 1993 :

  • Dorine Chassin, étudiante en biologie
  • Erine Foss, infirmière
  • Jacques Laffite, pilote automobile
  • Raphaël de Montremy, restaurateur
  • Thierry Poynard, spécialiste des maladies du foie (capitaine)
  • Christian Trepo, directeur d’unité à l’INCERM
  • Association défendue : « A.F.E.F. – Lutte contre l’Hépatite C (Association Française pour l’Étude du Foie) »
  • Gain : 71 880 Francs (soit environ 10 955 euros)

Dans la presse en 1993

Pour lire des articles de presse de la saison 1993, cliquez ici !

Au fil des saisons

Saison précédente : 1992 et l’arrivée de Sumo

Saison suivante : 1994 et l’entrée en scène de La Boule et des célébrités

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Photos : © France 2 / Jean Pimentel / Gilles Scarella / DR.

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Captures : © France 2 / Adventure Line Productions

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